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Les premiers coups de pioche de la réalisation du tramway de Sidi-Bel-Abbés : le chef de projet, nous a révélé ses appréhensions et a promis une belle réalisation.

IMG_0467  Comme nous l’avons annoncé dans une précédente édition, les travaux de la réalisation du tramway de Sidi-Bel-Abbés sont bel et bien entamés et ce, depuis la date du 30 décembre 2013, ces travaux qui constituent la première phase d’exécution du projet proprement dit, ont été réservés à l’épineux problème de déviation des réseaux souterrains, car se n’est pas la pose des rames le long du tracé qui nous inquiète, mais c’est plutôt le déplacement de ses réseaux qui avouons-le, sont déjà pour certains dans un état de délabrement avancé, nous a révélé un responsable chargé de l’opération.

C’est donc à la sortie Nord de la ville, sur la route qui mène au lac Sidi M’hamed Benali et à hauteur du jet d’eau du pole universitaire « Campus » que la société turque a pris la décision de donner le coup d’envoi officiel pour la réalisation du tramway de Sidi-Bel-Abbés, le premier réseau souterrain qui a été appelé a être dévié était celui d’Algérie Télécom (A.T), l’opération qui va s’étaler sur plusieurs jours, va toucher plusieurs quartiers concernés par le tracé du tramway, c’est ainsi par exemple qu’après le campus, l’exécution touchera la cité « Mexique » à Gambetta, puis le périmètre de la faculté de droit à Sidi-Djillali, à noter que lors de notre déplacement sur les lieux, nous avons vu de visu une équipe composée d’une vingtaine de personnes (turcs et algériens) à pied d’œuvre avec une organisation telle, que la circulation des véhicules à ce niveau là n’a nullement été perturbée, un signe de bonne augure pour la suite des travaux.

 Sollicité par nos soins dans le but de nous informer techniquement des étapes à venir et les éventuelles contraintes que pourra rencontrer la  société turque pour réaliser dans les temps cet ambitieux projet, le chef du projet nous a révélé, la vétusté des réseaux souterrains, les réserves relevées pour les constructions individuelles anciennes existantes à 15 m de part et d’autre du tracé du tramway au niveau du quartier de village « Thiers » qui risquent des désagréments, vu la force des vibrations occasionnées par les engins de travaux, on aura aussi à démolir 3 constructions individuelles du coté de village « Abou », un commissariat au niveau de la cité de Benhamouda et enfin nous allons aussi prendre en considération le risque accru d’effondrement de certains balcons d’immeubles au centre-ville.

Quant au rond-point de petit vichy et la trémie prévue initialement le haut de l’avenue Abane Ramdane (Sidi Yacine), notre interlocuteur nous a recommandé de voir les plans pour s’apercevoir de la beauté du futur rond-point du petit-vichy qui sera réalisé par les turcs, un vrai chef-d’œuvre qui sans aucun doute va embellir un peu plus la placette, en ce qui concerne le tunnel réclamé par l’ancien Wali, Mr Fehim, le chef du projet a confirmé qu’il a été annulé et remplacé par une autre technique plus moderne et qui va plaire à l’ensemble de la population.

 Pour finir cette approche réalisée par nos soins dans le but de mettre nos lecteurs au parfum d’un projet qui va certainement apporter des changements pour la ville et ses habitants, le chef de projet a déploré le manque d’engouement de la main d’œuvre locale pour ce projet puisque la quasi-totalité des embauchés pour le moments sont des jeunes qui sont venus des communes distantes de chef-lieu de wilaya, ceci étant, le responsable turc a tenu à nous demander de transmettre ses vœux pour toute la population locale tout en s’excusant auprès d’elle pour les éventuels désagréments ou nuisances sonores causés par les travaux durant les futurs 34 mois, sans toutefois omettre le plus important à savoir que cette entreprise turque est celle qui a réalisé le tramway de la ville, la plus riche et la plus fascinante de Turquie à savoir Istanbul, et le tramway de Sidi-Bel-Abbés ne sera qu’une belle réalisation que les citoyens vont certainement apprécier et n’être que fiers.

Fouad. H   et O. Abbas.       

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