La séance qui a été présidée par Dr Reguig, vice-président d’APC, chargé de l’environnement, santé et hygiène, fut ouverte vers 14h, en annonçant l’ordre du jour et en donnant un bref aperçu sur l’épineux problème de l’abattage des arbres, la parole fut ensuite donnée au Dr Slami, président de la commission chargée de l’environnement, santé et hygiène qui ne s’est pas empêché de déclarer publiquement son mécontentement quant à la décision d’abattage des arbres donnée par l’APC sans qu’il soit consulté, d’ailleurs le Professeur Slami s’est opposé fermement à l’abattage des arbres, acte qu’il a qualifié de délit, vis-à-vis de la réglementation en vigueur, Quant à Mr Fizazi, membre d’APC, chargé du dossier de l’inventaire des arbres et du suivi des opérations suivantes transplantation, conservation, abattage et colportage, il a déclaré qu’il n’a pas été, à son tour consulté dans cette prise de décision qui cache beaucoup d’énigmes, pour la majorité des représentants de la société civile et des associations de la protection de l’environnement, leur opposition à l’acte d’abattage est sans équivoque et se définissent comme des protecteurs de la nature et non le contraire, d’ailleurs, elles ne comptent pas baisser les bras devant un tel combat sans toutefois s’opposer au projet structurant du Tramway.
De leur coté, le maitre de l’ouvrage (EMA) et Yapi Markazy, pris par le retard et les délais, ont tenté de sensibiliser les opposants à l’acte d’abattage afin qu’ils reviennent aux bons sentiments, et ont tenu, tant bien que mal, à convaincre les présents sur l’impossibilité de respecter les clauses de la réunion du 13 mars 2014, qui faut-il le rappeler, a explicitement mentionné l’opération de transplantation et a identifié les arbres retenus pour cette opération.
La parole fut ensuite donnée au conservateur des forets, qui a annoncé avoir délivré l’autorisation d’abattage au maître de l’ouvrage sans donner
Maintenant que les masques commencent à tomber et que les intentions des uns et des autres se précisent de jour en jour, la société civile a compris qu’il y a anguille sous roche et qu’un complot se cache derrière toute cette mise en scène et de ce fait que les citoyens belabbésiens soient informés que la décision d’abattage des arbres est non conforme aux lois et aux règles environnementales et que le crime va
O. Abbas