Le cas que nous traitons aujourd’hui n’est pas en reste, puisque c’est du copier-coller de la bêtise humaine en matière de gestion catastrophique de deniers publics, encore une fois de trop, l’assiette foncière choisie pour bâtir les locaux semble inappropriée, leur nombre aussi, car comment peut-on concevoir à l’intérieur d’une cité dortoir autant de locaux à usage commercial ? Trop de commerce d’une branche d’activité tue ce commerce, les locaux commerciaux de Soug Elile, puisque c’est de ceux là qu’il s’agit, ont été réalisés de la manière la plus inintelligible qu’elle soit, une rangée de bâti à architecture maussade, faite de murs et de rideaux à couleur tristement unique et monotone, aucune touche de verdure n’a été pensée pour égayer le paysage hideux, les éventuels commerçants allaient d’avance apprendre à gérer l’échec et l’oisiveté qui est mère de tous les vices.
Certaines indiscrétions qui restent à confirmer, parlent d’un crédit qui aurait été consommé sans que le projet ne soit réceptionné, le jeune entrepreneur bien épaulé venu de Mostaganem pour réaliser ces locaux aurait jeté l’éponge, pris son argent et quitté le chantier sous prétexte qu’il allait revenir au bout d’un mois et depuis il n’a plus donné signe de vie laissant les deux personnes recrutées pour les besoins du gardiennage sans rémunération est ce depuis plusieurs mois.
D’autres parlent cependant de projet ramené par un chef de parti local dans le but de sucrer un proche de son supérieur hiérarchique, joindre l’agréable à
A quand la fin de la médiocrité et le sursaut salvateur d’une gestion ruineuse et d’une politique basée sur le mensonge ? Cet alliage qui a fait son effet jadis n’est plus d’actualité de nos jours dans un monde-village où le soleil n’est plus caché par le tamis, ce patchwork n’a produit en fin de compte que des monstres qui par leurs horreurs à étriper des enfants , ont réussi à faire rougir dans sa tombe le cynique jack l’éventreur, d’un coté et des misérables de Victor Hugo version 2013 de l’autre coté, quant au beau monde du milieu il continue de se rétrécir comme une peau de chagrin pour se laisser choir tantôt dans un camp, tantôt dans l’autre.
Fouad.H