Une fois de trop, la ville du chef-lieu de wilaya de Sidi-Bel-Abbés a été ébranlée par une affaire, le peu que l’on puisse dire, scandaleuse, il s’agit de constructions récentes relevant de la propriété de l’université de Djilali Liabes qui commencent à exhiber des signes évidents de dislocation, c’est l’exemple de cet effondrement de la façade et de la porte d’entrée principale d’un amphithéâtre survenu il y a 3 jours à la faculté de droit et de science politique sis à Sidi Djilali, construit en 2004, ceci sans compter les multiples fissures constatées de visu sur l’amphithéâtre mitoyen qui risquerait de s’effondrer sur la tête de ses occupants, selon le témoignage de certains étudiants présents le jour de ce grave incident, une panique générale est survenue parmi les occupants croyant à un effondrement de la bâtisse et depuis la direction de la faculté à pris la sage décision de fermer les deux amphithéâtres en attendant de trouver d’éventuelles solutions.
Au même titre et à un niveau plus grave encore, 4 amphithéâtres construits en 2009 dévoilent des inclinaisons étonnantes qui seraient dues probablement à un affaissement de terrain lui-même résultant d’un non respect de normes techniques portées initialement sur l’étude générale des fondations et incontestablement à un suivi défaillant mais partagé (bureau d’étude, services techniques tous corps).
Devant une telle gabegie et de telles aberrations, il semblerait que les responsables pensent sérieusement à fermer définitivement le pole universitaire nommé CAMPUS pour des raisons sécuritaires car nombre de ses infrastructures arborent déjà des risques évidents de dégringolade, une décision qui si elle venait à être prise, va incontestablement provoquer d’innombrables soucis à tout le monde et particulièrement à l’ensemble des étudiants qui fréquentent les différentes facultés et les 4 résidences universitaires, un casse tête « arabe » qui va certainement créer le K.O.
Aujourd’hui devant les signes patents d’une dégradation manifeste de nouvelles constructions au sein de l’UDL, les responsables locaux seront dans une situation inconfortable devant leur hiérarchie en cas d’enquête, car comment peut-on expliquer l’inexplicable sauf peut-être de tenter de trouver un bouc émissaire pour le sacrifier sur l’autel de l’UDL, or, la goutte a fait déborder le vase et le chef du gouvernement pourrait demander des comptes et sévir pour que nul n’ose transgresser les lois de la République et faire régresser le développement de Sidi-Bel-Abbés au calendrier grec…la médiocrité n’a que trop duré et le temps de passer à l’action d’assainir certains secteurs est venu, car en avance pas en reculant.
Fouad.H