Dans l’élan de protestation qui s’affiche de temps à autre, les citoyens du Douar Azaiza (Ouled Bendida de la Commune de Boukhanefis, habituellement silencieux et tolérant, viennent d’être contaminé à leur tour par la vague de revendication contre la mal vie et le cadre de vie, qui font d’eux des populations oubliées de leur part de développement, et de par ce fait, ils réclament vivement, dans leur priorité le gaz de ville et l’eau potable.
Ces pères de famille, qui ne sont qu’un échantillon, parmi plus de 100 familles, souffrant avec leurs familles, dans ce calvaire, depuis l’indépendance, mais qui depuis les années 1990, ont atrocement mal vécu les années passées, qui en plus des traumatismes, vécus au cours de la décennie noire, que seuls, ils ont subit avec grande souffrance et frustrations. Ils disent être à quelques centaines de mètre de Ouled Bendida et que les raccordements sont possible et proche de par la distance qui les sépare, de la canalisation initial qui peut apporter le bonheur aux familles.
Ces habitants se sont plaints à maintes reprises au P/A.P.C et même au wali, desquels, ils ont reçu des promesses, d’inscription de ces projets dans le futur. Cependant à entendre leur préoccupation, ils considèrent que le futur tant promis, ne veut point s’annoncer.
A cet effet, ils décident de porter en haut lieu, leur appel, que l’autorité locale semble ne pas entendre. Ils interpellent Mr le wali et lui demande d’intervenir en leur faveur, pour que l’eau potable et le gaz leur soit disponible, comme tout citoyen. Dans la situation actuelle et malgré leur condition de pauvre gens, ils sont contraint d’acheter la citerne d’eau a plus de 800 dinars et pour remplir une charge de gaz, ils paient le double de son prix pour le transport et ainsi l’on verra comment que vivent ces familles.
K.Benkhelouf