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La localité de Mhadid , se trouvant à près de 6km sur la partie Est de Sidi bel abbes en voulant se rendre vers Zerouala, est rattachée à Tilmouni et compte parmi les plus anciens douars de la région, qui sont le plus oublié. Ce village, connu pour être le lieu de naissance du « Chahid Boumlik Abdelkaderé, ne mérite vraiment pas cet abandon.
Ainsi, en cette mâtiné du 04 Octobre, la circulation a été coupée aux usagers de la route, en guise de protestation, contre les autorités locales, qui sont indifférents, vis-à-vis de la population et de leur réclamation d’un semblant de développement.
Depuis plusieurs années, ce douar, est l’objet d’un climat de mécontentement des citoyens à dominance d’agriculteurs et éleveurs, contre l’absence de commodités, dont ils sont sujets. C’est le « ras le bol » général, ou les citoyens, ne cessent de réclamer, une prise en charge de leurs éternelles préoccupations. Les familles, n’arrivent pas à comprendre, qu’en 2019, ils demeurent, toujours, confrontés à des promesses qui ne se concrétisent jamais et à une lenteur dans la réalisation, dans tous projets d’aménagement.
C’est ainsi que nous évoquerons à travers l’intervention de Mr Boukarkar Med, porte parole d’une population qui réside, sous un monticule, qui n’a pas été taillée, occasionnant de temps à autre des effondrements sur ces habitants, privés d’électricité, d’eau potable, d’assainissement, et autre aménagement de voilerie et qui subissent particulièrement en hivers, des effondrements et des coulées de boues et de pierres mettant en danger les familles. « Lorsque nous nous plaignions, le maire ne prend pas en considération notre appel, sous prétexte que tous les habitants doivent venir se plaindre. Une simple délégation ne lui suffit pas » ajoutera t-il.
Dans l’autre grand versant du douar 70% de la population est sans électricité, l’eau potable est une denrée rare, servi avec une seule citerne par jour par la commune et dont le manque est pallié par les revendeurs, avec l’achat de citerne à plus de 1000 dinars. L’alimentation en gaz naturel était programmée début 2014, mais dépendant de l’inscription de la DMI. Les réseaux d’assainissement, longtemps sollicités pour sortir du calvaire des vidanges régulières des fosses septiques et de leurs conséquences, sont à ce jour non réalisés. A ce sujet une entreprise a soit disant commencé les travaux, mais depuis plus de 5 mois, elle n’a plus avancé.
Les citoyens sont indignés contre les retards constatés en matière de réalisation de plusieurs projets de développement de leur localité. Ils réclament, entre autres, la réfection de la chaussée, la réhabilitation du réseau défectueux, les chaussées, non bitumée ou en hivers il faut le port de botte ou enrouler ses souliers dans des sachets en plastique, pour pouvoir circuler dans les flaques d’eaux et de boue ; l’éclairage public cause de l’insécurité, la réalisation d’un centre de santé dûment doté de moyens matériels et humain. Enfin la prise en charge des enfants scolarisés en matière de transport scolaire. En globalité, ils dénoncent, l’inexistence d’un cadre de vie pour le moins vivable et réclament leur part de développement. La tension, demeurera, perceptible tant que des actions concrètes ne seraient pas mises en pratique.
Se sentant abandonnés par les pouvoirs publics, les habitants de Mhadid, relancent, à travers leurs cris de détresse, transmis dans nos colonnes, une solution de leurs vives préoccupations, en interpellent le wali et qui de droit, pour mettre fin à la souffrance, dans laquelle, leurs familles sont contrainte de vivre, en dépit des nombreux appels.