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Les habitants de la nouvelle cité de 200 logements près de l’école de police,demandent l’intervention du Wali: nous avons été bernés et livrés à notre triste sort!

007  Le 13 juin 2012, les 200 admis sur la liste des bénéficiaires de logements neufs dans le cadre de la lutte contre les logements  précaires et en application d’une ancienne décision de démolition des constructions datant de l’ère coloniale aux abords de la Mekérra d’un village nommé jadis nègre et rebaptisé au nom de l’émir Abdelkader.

Les 200 heureux bénéficiaires ont donc été relogés lors d’une grande opération chapeautée par l’exécutif de l’époque dans des logements nouvellement construits de type F3  sur une assiette foncière mitoyenne à l’école régionale de police sur la route qui mène à Zarouala  distante de 4 km environ du centre-ville, une cité qui été réalisée dans les délais par deux entreprises à savoir: Tounsi et Belkheir, or à la réception provisoire  l’état des réserves  n’a pas été à ce jour levé car beaucoup de choses n’ont pas été achevées à l’exemple des routes, des regards, des avaloirs, l’éclairage public et le raccordement   au gaz de ville, pire encore les voies d’accès à la route goudronnée n’ont pas été réalisées, les aires de repos et de jeu pour les   enfants sont inexistantes à l’exception de quelques balançoires en piteux état par absence d’entretien, pas d’école pour des enfants qui font plus de 4 km à pieds pour se rendre aux établissements scolaires qui ont bien voulu les accepter , les bottes pleines de boue, ni une salle de soins en attendant un centre de santé pour les urgences de nuit ni une salle de prière ni…ni…, conformément au plan de l’urbanisme et à ses règles, la nouvelle cité est classée à la zone 1 AU mais la réalité prouve que ladite cité est dépourvue de tous ses équipements… pourtant selon les déclarations filmées du représentant de ces citoyens lors du relogement, les responsables locaux ont tenu devant les habitants la promesse de réaliser tout ce que nous avons énuméré ci-dessus dans un délais qui ne dépasserait pas 3 mois, deux ans plus tard aucun concours ne nous a été apporté par ceux qui nous ont promis que notre situation se régularisera une fois l’opération de recasement sera achevée, par contre même ceux qui étaient sensés terminer les travaux d’aménagement urbain de la cité (O.P.G.I et une entreprise privée) , ont fui les lieux sans honorer le projet pour lequel ils ont été surement payés.  

 

Aujourd’hui, les habitants de la cité de 200 logements baptisée au nom du Moudjahid Guarouache Ahmed, sont convaincus   que leur cité dortoir a été abandonnée à son triste sort et que depuis le 13 juin 2012 aucun responsable n’a dénié venir constater de visu dans quelles conditions ils vivent pour prendre ses responsabilités et honorer les promesses tenues par l’exécutif d’une wilaya qui a de l’argent et qui continue d’en avoir de la part de l’état des sommes colossales en vue d’améliorer le cadre de vie des citoyens algériens mais hélas jusqu’à ce jour on a rien vu venir de ceux qui sont sensés nous écouter et nous aider.

 

Ceci dit, il est de notre devoir de publier le message qui nous a été transmis par les habitants de cette cité et qui a été bien exprimé par leur représentant dans le support audio-visuel ci-joint à savoir : « Monsieur le   wali, venez S.V.P voir de vos propres yeux l’état dans lequel nous survivons, pour l’amour de nos enfants, c’est un appel de détresse que nous vous lançons »  

O.abbas     

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