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Les habitants de la cité « Benaouda » s’insurgent contre l’insécurité et la débauche qui s’y installent.

019 Les habitants de la cité des 200 logements de « Benaouda », sont montés au créneau pour dénoncer cet état de fait imposé par un conglomérat  de voyous de tout genre qui squatte en toute impunité les locaux commerciaux situés au rez-de-chaussée de la façade principale d’un immeuble et dont les propriétaires demeurent à ce jour non identifiés, ainsi que des appartements d’un autre immeuble inachevé (projet des 60 logements Benaouda) et laissé à l’abondant depuis 12 ans, pour en faire des lieux de débauche, de prostitution et de beuverie est ce, à chaque tombée de nuit, 7 jours par semaine.

 

Durant toutes les nuits, les habitants de la cité se voient contraints de prendre leur mal en patience devant des délinquants sans scrupules s’adonnant à volonté à la boisson alcoolisée et probablement aux stupéfiants et qui sont souvent accompagnés de jeunes femmes, dans des va-et-vient incessants, une cacophonie et des vociférations intolérables, en attendant que les autorités prennent en charge leurs doléances et nettoient ces espaces squattés par certains marginaux de la société.

 

Les victimes de cette situation se disent être doublement lésés, d’abord par une insécurité qui s’est créée puis s’est installée dans le temps à l’arrivée de ces délinquants aptes à tout faire pour satisfaire leurs bas instincts, ensuite par ces personnes elles-mêmes qui à la tombée de la nuit peuvent devenir de véritables bêtes sauvages qui s’attaquent à tout ce qui bouge aux alentours d’elles, mais le comble dans cette histoire, c’est que tout ceci arrive au vu et au su de tout le monde puisque la cité est située en face d’un jet d’eau, à proximité d’un rond point, au bord d’une route nationale et à 2 mn d’une sureté urbaine.

 

 Fatigués par des conditions de vie déjà éreintantes, les plaignants se sont insurgés contre la passivité et le laissez-faire des pouvoirs publics qui pour le moment continuent à tourner le dos à nos multiples plaintes verbales et nos alertes car la situation ne cesse de se dégrader et de s’aggraver de jour en jour et qui pourra facilement dégénérer sur des crimes, de viols ou de rapts.

 

24h après avoir réalisé ce reportage, nous venons d’apprendre avec regret la découverte aux bois du bosquet (un autre lieu de débauche nocturne) d’un cadavre complètement calciné qui serait celui d’une femme morte de la façon la plus ignoble (probablement assassinée), dans des conditions mystérieuses que seules l’autopsie et l’enquête de la police scientifique pourraient élucider, mais d’ici là, faut-il assister au décombre macabre dans nos milieux urbains la nuit, sans crier au scandale ? Ou encore accepter la léthargie de ceux qui sont censés veiller à la sécurité des biens et des personnes qui est garantie par la constitution ? alors que l’état dispose de moyens conséquents aussi bien humains que financiers à la hauteur d’une lutte qui doit être implacable contre cette forme urbaine de criminalité et par la même occasion assoir l’autorité de l’état dans le strict respect des droits de l’homme.

 

Fouad. H

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