Durant toutes les nuits, les habitants de la cité se voient contraints de prendre leur mal en patience devant des délinquants sans scrupules s’adonnant à volonté à la boisson alcoolisée et probablement aux stupéfiants et qui sont souvent accompagnés de jeunes femmes, dans des va-et-vient incessants, une cacophonie et des vociférations intolérables, en attendant que les autorités prennent en charge leurs doléances et nettoient ces espaces squattés par certains marginaux de la société.
Les victimes de cette situation se disent être doublement lésés, d’abord par une insécurité qui s’est créée puis s’est installée dans le temps à l’arrivée de ces délinquants aptes à tout faire pour satisfaire leurs bas instincts, ensuite par ces personnes elles-mêmes qui à la tombée de la nuit peuvent devenir de véritables bêtes sauvages qui s’attaquent à tout ce qui bouge aux alentours d’elles, mais le comble dans cette histoire, c’est que tout ceci arrive au vu et au su de tout le monde puisque la cité est située en face d’un jet d’eau, à proximité d’un rond point, au bord d’une route nationale et à 2 mn d’une sureté urbaine.
24h après avoir réalisé ce reportage, nous venons d’apprendre avec regret la découverte aux bois du bosquet (un autre lieu de débauche nocturne) d’un cadavre complètement calciné qui serait celui d’une femme morte de la façon la plus ignoble (probablement assassinée), dans des conditions mystérieuses que seules l’autopsie et l’enquête de la police scientifique pourraient élucider, mais d’ici là, faut-il assister au décombre macabre dans nos milieux urbains la nuit, sans crier au scandale ? Ou encore accepter la léthargie de ceux qui sont censés veiller à la sécurité des biens et des personnes qui est garantie par la constitution ? alors que l’état dispose de moyens conséquents aussi bien humains que financiers à la hauteur d’une lutte qui doit être implacable contre cette forme urbaine de criminalité et par la même occasion assoir l’autorité de l’état dans le strict respect des droits de l’homme.
Fouad. H