A l’occasion de la visite de commémoration de l’assassinat des 12 enseignantes tuées par la horde sauvage du terrorisme, nous avons été sollicité par la population d’écouter et de transmettre, une fois encore, leur préoccupations aux responsable de la wilaya, pour espérer se faire entendre et obtenir des solutions. Les habitants de cette contrée, dirigent leur accusations en direction du maire qui a plusieurs mandats aux règnes de l’A.P.C, pour ne se servir que lui-même et les siens, qui s’inquiète très peux de l’état du village et de sa population qui se trouve mis dans l’indifférence totale
Malgré les sit-in de protestations effectuées pour mettre à jour leurs conditions de vie au quotidien, qui ne s’améliorent pas mais persistent d’avantage, c’est le silence total. Ces habitants désespérés ont tentés de dialoguer avec le maire, mais ce dernier ne s’intéressant nullement à leurs nombreuses préoccupations, avec des promesses pour faire endormir et qui ne se réalisent pas. « Ain Aden est un petit royaume, pour ceux qui la dirige et l’autorité locale et celle de la daïra, ne nous écoutent pas et nous déconsidèrent totalement » criera un Viel habitant. A la suite de l’absence d’écoute, les habitants, avaient décidés de bloquer l’activité de la mairie durant 3 jours, à la suite de laquelle une commission a été déléguée, sans qu’aucune suite, ne soit donnée. Ils ont alors demandé d’être reçu par le wali, il accepta de recevoir une délégation, mais sans aucune suite de sa part, rien de ce qui a été promis n’a été réalisé. Ils ont rappelé que ce maire était aux règnes de l’A.P.C depuis 17 ans, sans qu’il n’apporte du concret aux préoccupations citoyennes et à la commune elle même. Ils ont réclamés, une enquête sur la gestion de ce maire qui règne en maitre absolu et ont demandé son départ et celui de tous les membres de l’A.P.C. Une attente de 5 mois de cela, sans qu’un semblant d’espoir n’apparaisse.
Leurs problèmes se rapportent au manque de logement. Des dossiers qui sont établis depuis des années sans aucune satisfaction, donc l’exemple de ce chef de famille avec handicapé, qui occupe un vestiaire du stade et duquel, il est pourchassé. D’autre vivent le calvaire avec leurs enfants dans la précarité totale. Par contre certain occupent des logements de l’état, sans être inquiétés. Le chômage, est la raison qui fait souffrir les jeunes, qui n’ont même pas de lieu de loisirs. Le centre médical est non fonctionnel et la population par manque de transport doit avoir recours aux clandestins pour transporter leurs malades vers d’autres lieux pour secourir leurs urgences malades. Le bureau de poste ne fonctionne pas, il faut se rendre à Sfisef pour régler leur problème. Les routes et chemins communaux, ne sont pas aménagés. L’éclairage public est défaillant et parfois inexistant. L’eau est insuffisante, l’assainissement des eaux usées fait défaut.
Compte tenue du nombre important de problèmes sociaux individualisés, ces habitants relancent un appel au wali, pour que l’on songe à améliorer leur cadre de vie, et qu’il donne suite, aux promesses faites, afin de remettre en confiance, cette population, omise que seule la commémoration de l’assassinat des enseignantes d’Ain Aden rappelle qu’ils existent.
Par K.Benkheloufi