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Les « éternels Oubliés » du Domaine Si Hacène G02 Sidi bel abbès

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La  malheureuse citoyenne, qui  de bonne heure, m’a accosté avec l’idée que nous pouvions être une perche de secours, me présentait, divers documents, de photographies, et de certificats médicaux et autre, dans l’espoir de traduire la situation ou elle vivait avec sa nombreuse famille, de plus de 16 personnes. Cette  femme  était  une malade cancéreuse et son état de santé, elle  le mettait entre les mains de « Dieu ». Elle venait uniquement  pleurer l’injustice dans laquelle était plongé ses parents, ses frères et sœurs et leurs petits enfants, qui depuis plus de 30 ans, vivait le calvaire de la précarité humiliante, d’une condition de vie déplorable, sous des toits de zincs qui  « pissent » la pluie en hivers et « rôtissent »  les corps en été ; quand aux  murs de parpaing, ils logent, tout simplement l’insécurité. Depuis plus de trente  années, « ces gens là », souffrent le martyr, et n’ont trouvé, que leurs yeux pour pleurer, sur leurs destins d’algériens marginalisés, par la « force des choses ».

L’ensemble  des membres de cette famille, que nous avons visitée en cette journée de pluie, sont des malades chroniques, atteints de « diabète héréditaire », qui ne fait que se compliquer, compte tenue de l’humeur permanente, dans laquelle ils se trouvent. Leur condition de vie n’a pas été gâtée depuis ces 30 ans de vécu « Bel abbésien».Ils se retrouvent, tous comme ils sont, dans le même état, sans qu’aucune solution de recasement, ne leur soient faites, alors qu’ils figuraient sur la liste de 2007, sans que l’on daigne, les remettre dans leur droit qui leur fut« accaparé », qu’on leur a « volé » , par ceux là, qui géraient, le bien des citoyens. Ceux là, qui au nom du pouvoir qu’ils détenaient, en cette période, se sont enrichi sur le dos des pauvres. Ceux là, que la justice devrait revisiter, pour élucider ces malversations, qui ont faussées les statistiques des véritables citoyens dans le besoin.

L’on voudrait signaler que chaque année, ils  souffrent lorsqu’il pleut, ils s’affolent lorsqu’il vente, ils grelottent, lorsqu’il neige, et lorsqu’il fait extrêmement chaud ils vivent l’enfer. Il accepte cela, avec la grande, confiance  que les autorités locales, qui les ont plusieurs fois recensés, comme étant des cas lamentables nécessitant un recasement urgent, ne les oublieraient pas. Cependant  le relogement, récent de certains occupants de fermes, après démolition de leur bidonville, leur a fait sentir une fois de plus, qu’ils  devenaient  « d’éternels oubliés. »

L’humeur douloureuse de ces citoyens, que nous avions abordé, réclamait de l’humanité, pour que l’on perçoive, comment qu’ils vivaient, ces agressions climatiques-Ils voulaient que les responsables, s’imaginent quelques peux, les conditions lamentables qu’ils supportent avec leurs  familles. Ils auraient souhaités que l’on observe, les enfants patauger dans la boue, dormir sous les fuites de pluie, manger le tout venant du moins disant, être la proie des insectes, bestioles , serpents et animaux dangereux.

Pour attirer l’attention des responsables locaux, qui leur paraissaient, faire de la préférence, entre  « citoyens et citoyens », ils auraient souhaités, que l’on s’intéresse particulièrement à ceux, qui dans ce Domaine Si Hacène G02 de Sidi bel abbès, ne sont pas inquiétés, malgré l’illégalité dans laquelle, ils se trouvent. Et pour cela, les autorités peuvent se renseigner sur la réelle utilisation du Domaine Si Hacène  par certain privilégié dira-t-on. « Nous sommes plus de 05 famille  qui ne dormions plus, qui souffrons, qui sommes malades, qui sommes désespérés, qui n’avions que dieu pour nous plaindre, alors que l’on soit juste, nous sommes aussi des algériens. Continue de se plaindre ce citoyen, dont le refuge est menacé de démolition, suivi par les pleurs de désespoir, d’une pauvre femme, portant un bébé dans ses bras.

Puis, ils  nous informèrent que Mr le Chef de Daïra, leur a avancé, que les habitations en  toit de tuile, ne seraient pas touchées, et que seules  celles en tôles de zinc et d’amiantes, seraient  concernées par de  probables recasements. Malheureusement, les  oubliés du Domaine Si Hacène G02, pense que l’on ne fait qu’apaiser leur tension, que la vérité est tout autres, « les mois passent, les hivers  et les étés également, et l’on  ne fait rien pour soulager leur état ». Indique-t-Ils.

Cependant  cette détermination de la wilaya de Sidi bel abbès,  de poursuivre sans relâche, son  opération de recasement des citoyens recensés à travers plusieurs communes de la capitale de la Mékérra, semble  ne pas  encore donner  de résultat. Certain  auxquels on a promis le recasement dans une autre commune, et qui ont accepté la proposition, sont  en  attente des clefs du futur, les autres, dont l’état de santé, la profession et le nombre d’années d’existence à Sidi bel abbès sont mis en relief, espèrent que l’on accepte à les recaser en ville.

K.Benkhelouf.

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