Les quelques habitants de ladite cité que nous avons pu contacter, lors de notre passage pour réaliser ce reportage, étaient tous unanimes pour dire que ces eaux usées qui courent, de jour comme de nuit, dans les rues et les espaces libres de la cité, ont fini par former de véritables mares où pullulent des insectes à l’exemple des moustiques qui menacent l’état de santé des riverains particulièrement les plus vulnérables par des piqures pouvant entrainer des maladies plus graves. Ces habitants ont tenu à dénoncer publiquement une situation qui menace leur intégrité physique suite à cette insalubrité publique patente et pour laquelle ni les services d’hygiène communaux ni ceux de l’ O.N.A (office national de l’assainissement) n’ont eu le devoir d’intervenir afin de solutionner ce désagrément qui n’a que trop duré ; L’empiètement et l’enchevêtrement de prérogatives aboutissant au fait que tout le monde est responsable et personne n’est coupable, autrement dit, aujourd’hui les secteurs concernés par le dangereux problème des rejets des eaux usées dans la nature, pour une cause ou une autre, font défection, le plus souvent.
Faut-il le rappeler, que ces habitants encourent d’énormes dangers pour leur santé, car il s’agit en premier lieu de maladies dites à transmission hydrique qui sont provoquées par des eaux contaminées par des déchets humains et qui peuvent être à l’origine de maladies très graves (choléra, typhoïde, dysenteries, méningite et les hépatites), de ce fait, la municipalité est tenue de maintenir le système d’assainissement en bon état de fonctionnement moyennant diverses activités pour assurer l’hygiène des citoyens et la protection environnementale des milieux, car le rejet direct des eaux usées dans le milieu naturel aura des conséquences terribles.
Fouad. H