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Les contrats de travail pour les employés de l’ANEM et ceux du filet social, ne seront plus renouvelés par décision ministérielle.

Ils sont en tout quelque 600.000 jeunes diplômés qui sont employés à travers tout le territoire national dans le cadre du dispositif de pré-emploi de l’agence nationale de l’emploi (ANEM), qui par une décision ministérielle, se retrouve sans emploi du jour au lendemain, l’annonce est venue mettre fin à une lueur d’espoir d’être confirmé à son poste, ils risquent même le pire car tout ce beau monde ne va plus voir son contrat de travail venu à terme renouvelé une seconde fois, alors que de l’autre coté, cette même agence continue le plus normalement du monde à recruter des chômeurs pour en faire de futurs chômeurs.

Cette défaillance dans la politique de l’emploi menée par l’état vient, par cette décision ministérielle montrer ses limites en ce qui concerne la lutte efficace et pérenne contre le chômage endémique des jeunes diplômés universitaires et autres,  ces recrutements sont devenus par la force de la précipitation éphémères et incertains, de la poudre aux yeux juste pour acheter la paix sociale en attendant un autre bricolage pour consolider un horizon incertain.

Les pré-emplois de l’ANEM et ceux du filet social savent maintenant plus que quiconque que leurs jours en tant que salariés sont comptés et que leurs rêves pour un lendemain radieux sont partis en fumée, l’état se déclare incapable de subvenir aux besoins légitimes de ses jeunes en âge de travailler par manque d’une politique nationale d’emploi claire et par manque d’un marché cohérent offrant des opportunités d’emploi stables et durables.

Ceci dit, le tissu industriel national est obsolète, la quasi-totalité des entreprises Algériennes sont incapables de vivre sans les multiples subventions et avantages octroyés par l’état à travers les différents programmes d’ajustement ou de mise à niveau, pour des sommes colossales, ces dernières sont incapables de tenir un jour devant la concurrence féroce des entreprises étrangères si elles venaient à s’installer dans notre pays, une éventualité à envisager dès la finalisation des accords avec l’OMC, et ce jour là, il serait souhaitable de voir une nouvelle dynamique d’emploi à grande échelle se mettre en place pour une durée indéterminée.

Fouad. H

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