Les citoyens de la cité des 175 logements du « Rocher », sans eaux potable, depuis 18 jours

Il est peut-être vrai que la canicule a pris des droits au point ou l’eau  est devenue une   denrée rare, mais il est surtout vrai que la  gestion de l’algérienne des eaux  (ADE) de Sidi bel abbés, apparaît subitement, comme une entreprise d’une incompétence sans égale  ou sa gestion n’a d’autre qualificatif que d’être catastrophique. L’on nous  a fait entendre, qu’une  nette amélioration serait perceptible dans les prochains jours.

Certains quartiers du chef lieu de wilaya, n’ont pas été alimentés en eau potable et en  souffrent énormément depuis des semaines et personne parmi les concernés de la ville, ne semblent  avoir exprimé de l’inquiétude, sur le sort des familles, qui  ne trouvent pas chez qui se plaindre, après s’être rendu auprès de l’ A.D.E, et n’obtenir aucune suite, alors en guise de « perche à secours », ils  adressent sur les réseaux sociaux, leurs préoccupations, en espérant trouver une ouïe attentive. Ainsi, les citoyens de la cité des 175 logement du « Rocher », crient à qui veut bien les entendre, que depuis 18 jours déjà, leurs robinets sont à sec d’eau et les familles, qui  ont grandement besoins de ce liquide précieux, pour les besoins élémentaires de consommation et d’hygiène, sont contraint d’avoir recours à la tractation de citerne pour s’approvisionner, au  prix de 1000 dinars. Les habitant de cette cité, sont obligés d’être parmi les premier , pour faire la commande, en raison de la demande accrue des autres habitants, vivant dans le même calvaire, alors que dans d’autres  quartiers du centre ville l’eau est abondante. « Nous voulons de l’eau potable, nos robinets sont à sec depuis 18 jours, nous endurons, le calvaire de manque d’eau potable » me dira un citoyen de cette cité.

Alors non seulement beaucoup de nos quartiers sont sanctionné quotidiennement par des perturbations  dans la distribution d’une eau sans quantité, ni qualité, mais cette  entreprise, pour des raisons injustifiable, a privé beaucoup de  citoyens de cette eau pendant le jour de l’aïd. Une pénurie qui s’était installée plusieurs jours avant la fête de l’Aïd et que  l’ A.D.E aurait dut cerner. D’autres wilayas telles qu’Oran, ont de l’eau 24/24, la seule différence est que la gestion est assurée par « Seor ». Alors ou se trouve le tort ? Toutes les déclarations qui nous étaient faites, que Sidi Bel Abbès ne souffrira pas du manque d’eau l’été 2019, se sont avérées de la coutumière parlotte, pour faire « endormir ». Plusieurs solutions  auraient pu être dégagées par la Direction des ressources en eau afin d’éradiquer ces points noirs, si  la mission était prise en charge dans le temps.

 L’on se rappellera d’un supposé apport du barrage de Sidi Abdelli, renforcé par l’unité de dessalement de Honeine et de Chot El gherbi etc etc.  Cependant, l’on est certain que tant que Sidi Bel Abbés n’est pas équipée d’un réservoir d’eau potable de grande capacité de stockage, le problème persistera. Cela fut l’objet  d’un projet inscrit jadis et non réalisé à ce jour. Cela suscite alors, une question  à adresser au 1er  magistrat de la wilaya et au D.R.E, car viendra un jour, ou toutes la population en réclamera  le besoin criard  en eau potable,  d’ores et déjà s’annonçant insuffisante  en « quantité et en qualité », depuis plusieurs mois, pour ne pas dire des années.

 K.Benkhelouf