Les Anciens Scouts Musulmans fêtent la nuit du destin en présence de personnalités nationales et locales.
L’association des anciens scouts de Sidi-Bel-Abbés a tenu, comme à l’accoutumé, lors de chaque soirée du 27ème jour du ramadan, à célébrer la nuit du destin (leilette el kadre) en présence d’un nombre important d’anciens hauts responsables du scout musulman des 10 wilayas limitrophes, de ceux de la ville de Sidi-Bel-Abbés, de personnalités politiques élues, des commis de l’état, les représentants de la sûreté nationale, de personnalités religieuses, de notables, de présidents d’association culturelles telle la fondation « Émir Abdelkader », de représentants de la société civile, de citoyens et un parterre de jeunes scouts qui seront appelés à prendre la relève.
Après la levée des couleurs, qui cette année a été léguée à Messieurs Abdourabihi, un haut cadre de la sûreté nationale en retraite et le directeur de l’assistance sociale (D.A.S) de la wilaya en exercice de ses fonctions, en reconnaissance à leurs services rendus à leur ville, le chant du scout a retenti pour annoncer officiellement l’entame des festivités à la salle des fêtes du responsable de ladite association en occurrence Monsieur Moulay Kouider.
A l’intérieur de la salle, l’organisation a été parfaite, l’ambiance bon enfant régnait en maître, les retrouvailles entre anciens scouts ou amis donnaient à ces festivités une autre dimension, c’est alors que s’engageaient de longues discussions autour de tables garnies de chamia et de thé à la menthe, à propos de sujets graves de l’heure à savoir la propagation à une vitesse fulgurante de fléaux sociaux et les dérives graves de notre jeunesse face à la drogue ou encore la dégradation du cadre de vie des habitants et l’insalubrité galopante due à l’incivisme citoyen et auxquels il serait temps de tirer le sonnette d’alarme et passer à l’activisme salutaire de toutes les forces vives de cette ville en commençant par le scout musulman qui est déjà une entité bien organisée et prête à bondir en associant la société civile et les autres associations engagées qui gravitent et activent autour des problématiques du moment.
Une Sba3iya fut offerte aux invités, une autre occasion pour donner cours aux discussions imaginatives autour d’un bon « s’fouf » au sujet de l’urgence de passer à l’action pour, dans une première étape, tenter de circonscrire certaines dérives en attendant d’aller à la source pour extirper le mal profond qui semble être enraciné (faussement) dans les mœurs des citoyens de la ville de Sidi-Bel-Abbés.
Fouad. H