L’épopée des jardins de la Macta…2ème épisode et fin.
Fouad.H
Après les multiples travaux engagés sur la première partie des jardins de la Macta, qui rappelons-le étaient décidés par l’ex autorité de wilaya et confiés à la charge totale de l’ex assemblée populaire communale, nous avons eu révélation, de la part d’une source généralement bien informée que l’actuel chef de l’exécutif aurait donné son aval pour entamer les travaux d’aménagement, de réhabilitation et d’embellissement de ce qui reste des jardins de la Macta, une délicate opération qui serait confiée à la charge totale de la direction de l’urbanisme et de la construction (DUC) de la wilaya de Sidi-Bel-Abbès.
Or, le commun des citoyens est aujourd’hui pour sur, que la première « tranche » des jardins de la Macta aurait pu connaitre une destinée meilleure que celle existante actuellement si et seulement si, l’opération aurait suivi le cheminement sensé qu’aurait connu une opération d’une telle importance et d’une telle envergure, toutes les étapes qui auraient été shuntées par le conglomérat de l’époque, pour des raisons mystérieuses, ont abouti à une situation d’imbroglio qui a failli devenir inextricable si ce n’était le recours à des acrobaties financières in extremis et la revue à la baisse des propositions retenues initialement comme ce fut le cas pour le jet d’eau qui ne verra jamais le jour, cette façon de penser et cette manière d’opérer a eu des conséquences très fâcheuses ayant conduit les décideurs sous la rampe des critiques acerbes des professionnels du domaine, et ayant favorisé les tirs à boulets rouges des journalistes sans omettre le mécontentement de la société civile.
Aujourd’hui, les craintes sont toujours là, mais semblent prendre une autre dimension puisque la jeune autorité de wilaya a affiché dès son investiture, une clarté et une transparence dans la gestion des deniers de l’état et la préservation des biens communaux tout en déclarant à qui veut bien l’entendre et le comprendre qu’à compter du nouvel an (2014) les choses ne se feront plus de la même manière qu’avant son installation…une phrase qui semble sonner le glas pour des pratiques douteuses au sein de certaines directions et administrations ayant conduit à des résultats contre-productifs à la limite du scandale.
Ces nouvelles craintes des riverains des jardins de la Macta, semblent être justifiées puisque, à en croire beaucoup de gens du domaine (et même certains responsables) qui ont fait écho de travaux ne répondant pas aux normes requises en matière d’urbanisme, constatés de visu sur le cite de la coupole et aux espaces qui lui sont attenant, alors que ces dits travaux estimés à 10 milliards de centimes sont justement confiés à la DUC, d’où une frilosité de jour en jour grandissante quand on évoque cette direction et la manière avec laquelle elle exécute le plan de développement local et ses difficultés à parfaire ses missions dans l’excellence.
Il est inconcevable d’imaginer que des réserves soient relevées dans une première étape d’exécution d’un projet « X » sans qu’elles ne soient corrigées illico-presto, condition sine qua non pour prétendre aux bénéfices de l’étape suivante, or il semblerait que l’aval soit donné pour passer d’une phase à une autre sans que les réserves ne soient corrigées d’où un produit final mi-figue mi-raisin, ceci est d’autant plus inquiétant que certains entrepreneurs se sont érigés en force pour décrier le choix sélectif et répétitif d’un nombre déterminé d’entreprises réalisatrices ou de bureaux d’étude pour le suivi des travaux.
Dans quelques semaines, l’entame des travaux d’aménagement de ce qui reste des jardins de la Macta sera effective et d’ores et déjà les appréhensions vont crescendo quant au devenir du plus beau boulevard de la capitale des Béni-Amer, au moment où les regards seront tournés vers le wali pour scruter ses moindres signes et gestes afin d’estimer l’évaluation qu’il aura fait des travaux achevés à la coupole et à ses alentours immédiats.