L’élu du peuple , un serment sacré au servir de la Patrie…par Ahmed MEHAOUDI.
Dans notre chère patrie, nous les algériens qui ont appris que pendant la colonisation le cercle des bachaghas avaient vendus leurs honneurs à la France au prix d’un siège à l’assemblée indigène du deuxième collège.
On pensait que cette pratique était morte avec l’indépendance et voilà que ces derniers temps, selon une large opinion dans le pays certains candidats les élections se transforment en véritable transactions immobilières et l’on entend par-ci par-là que les places sont cédées au prix fort. De deux choses l’une, ou bien l’on n’est pas encore arrivé à différencier un Etat de droit et un Etat de Ploutocratie. Pourtant les lois sont claires, ces pratiques relèvent d’un délit grave. Si la justice ne met pas fin à cette incroyable déviation , comment faire croire aux électeurs que la loi est au-dessus de tous .Pour le moment , on laisse entendre que c’est la rumeur qui propage ces informations néanmoins allez écouter la vox populi qui disent est-ce un exemple à donner à nos jeunes qui déjà sont engloutis dans un pétrin de doute sur tout , même qu’ils sentent que le métier de politiciens à l’air de devenir un grand bazar de transactions d’idées où chacun chercherait plus à conquérir une place pour le gain ou pour s’assoir sur un trône que pour servir l’Algérie et son émancipation vers la prospérité . Il faut vite intervenir pour mettre de l’ordre avant que l’habitude s’installe et que cela se banalise comme la corruption qui se vit en toute légalité. Heureusement qu’à côté ,il y a des hommes de bonne volonté qui hier se sont voués à la à la libération de notre terre et sont morts pour qu’on vive libre ,ces chers chouhadas qui nous jugent, qui observent si nous respectons le serment , et aujourd’hui pour notre bonheur des citoyens chaque matin se dirigent vers leur travail et donnent le meilleur d’eux-mêmes pour que le pays fonctionne dans les normes et pourtant la majorité d’entre eux souffrent la mal vie , le choc du pouvoir d’achat , la difficulté de gérer le foyer et tant d’autres aléas de l’existence. Deux parallèles pour dire qu’un représentant du peuple ne doit pas oublier qu’il a prêté serment et a posé sa main sur le Coran donc il sait que demain au jugement dernier , Allah le jugera sévèrement parce que , lui a été élu par des électeurs et de l’autre , les hommes de volonté seront récompensés pour avoir œuvré au progrès, à la richesse et l’essor de la Patrie. Ne dit-on pas chacun sera payé selon son poids de bonté ou de mauvaise foi ? Cette chronique se veut une contribution à l’instauration de l’Etat de droit .
En bon entendeur salut !
Par Ahmed Mehaoudi