L’eau connaîtra t-elle l’augmentation de ses tarifs en 2013?
Lors d’un entretien accordé ce matin à la chaîne 3 de la radio nationale, le ministre des ressources en eau, Hocine Necib, a déclaré que l’Algérie est un pays semi aride où le système de transfert des eaux constitue un moyen efficace afin d’y remédier et de repartir les ressources hydriques équitablement.
La réalisation des projets permettant ce transfert est à la portée des entreprises algériennes qu’elles soient publiques ou privées.
L’accès à l’eau est non seulement une nécessité, mais en plus un droit pour tous les citoyens.
Le ministère agit sur 3 plans pour pouvoir garantir ce droit, d’abord mobiliser la ressource, ensuite la transférer et enfin améliorer sa gestion.
La mise à niveau du réseau et du personnel sont des éléments essentiels pour
assurer un service public de qualité, et par la même occasion améliorer la gestion afin d’arriver à une consommation rationnelle.
3 milliards de m3 par an, est la production nationale en eau potable avec un objectif de 4,113 milliards de m3 à moyen terme.
L’investissement de 40 milliards de dollars dans ce secteur sera maintenu, la stratégie se décline à travers la réalisation de barrages, de stations de dessalement mais aussi le recours aux eaux souterraines. Cet investissement a permis à l’Algérie de réaliser les objectifs du millénaire reconnus d’ailleurs par l’ONU est ce avant leur terme, grâce à cet investissement soutenu en la matière.
À l’échelle nationale, 68 barrages sont fonctionnels et 15 autres inscrits au plan d’action du secteur, ces barrages, en moyenne nationale, ont un taux de remplissage qui avoisine les 68%.
Le secteur de l’agriculture est destinataire de presque 65% de la totalité de l’eau affectée à l’état brut, les agriculteurs auront toujours la possibilité de bénéficier gratuitement non seulement de l’eau dite épurée mais en plus sa boue qui est très fertile.
Pour les tarifs de l’eau potable réservée à la consommation domestique, ils ne seront pas revus à la hausse en 2013.
Fouad.H