C’est avec un grand « ouf » de soulagement que nous venons d’apprendre de notre rédacteur Mr O. Abbas, présent sur les lieux des événements, que le secrétaire général de la wilaya, en occurrence Mr Mohamed Hadjar, qui assure la fonction de wali de Sidi-Bel-Abbès par intérim et après avoir pris connaissance du dossier de l’abattage des arbres, ses péripéties, ses zones d’ombre et après avoir écouté le directeur de l’environnement concernant « probablement » les vices de forme ayant entachées les décisions d’abattage des arbres, octroyées à la société turque et au maitre de l’ouvrage pour la réalisation du Tramway à Sidi-Bel-Abbès, le wali par intérim, a pris la décision ferme d’annuler toutes ces décisions et donc de débouter aussi bien la conservation des forets que l’APC dans leurs décisions qui il faut bien le noter, étaient non conformes à la réglementation en vigueur et contraire au bon sens d’une préservation de la nature.
Pour l’histoire, nous dirons que sans la mobilisation de la société civile et quelques associations sérieuses et actives sur le terrain de la protection de l’environnement et le journal des échos de Sidi-Bel-Abbès qui ont décidé d’accorder leur violent pour hausser le temps d’une même voix afin qu’il y est un levé de bouclier pour ce qui est devenu désormais, une affaire de l’heure car tout le patrimoine écologique et ligneux (parfois centenaire) de chef-lieu de wilaya était menacé par la bêtise humaine, ceci dit, il est de notre devoir de remercier Messieurs O. Abbas ( président des comités de quartiers) , Ayadoune Sidahmed (jeunesse volontaire), Ouadah Amine ( Larimar) pour le dur combat de longue haleine qu’ils ont pu mener depuis l’abattage du premier arbre, de même que nous tenons expressément à rendre grâce aux hommes de l’ombre qui tenus par leur droit de réserve ont su aider sans cacophonie l’élan citoyen contre cette hécatombe qui allait foudroyer la ville de bout en bout et bien entendu nous remercions jamais assez l’homme qui a su donner une valeur juridique à ce combat en annulant toutes les décisions, à savoir Mr Mohamed Hadjar qui aura, sans aucun doute, marqué d’une pierre angulaire l’histoire de la ville en ayant sauvé le patrimoine ligneux centenaire de la ville de Sidi-Bel-Abbès de la main de ceux qui allaient commettre l’irréparable.
L’histoire retiendra également, que jamais le chef-lieu de wilaya n’a connu une assemblée aussi irresponsable et réfractaire aux doléances de celles et de ceux qui ont voté pour elle, pour avoir eu l’audace et l’incurie d’oser signer l’arrêt de mort de centaines et de centaines d’arbres nobles de la ville, l’acte en lui-même est considéré comme un aveu d’incompétence, une trahison insupportable portée à la confiance des belabbésiens et un signe qui ne trompe pas que la présente assemblée communale est de loin la plus médiocre de toute l’histoire des assemblées qu’a connu la ville de Sidi-Bel-Abbès.
Quant au responsable de la conservation des forets, il n’ya plus de qualificatif pour décrire son agissement, même un pyromane n’aurait pas fait mieux.
Fouad. H