11 novembre 2024

Le vice maire et la société civile en duel dans un débat radiophonique.

 001 Suite à une interruption momentanée de quelques mois due à une grille de programmation chargée, l’émission phare de la radio de Sidi-Bel-Abbés qui émet sur une bande de fréquence moyenne de 99.2, en occurrence « mine waki3 el ahya3 » a repris du service au grand bonheur des citoyens de la Mékkera.

Dans sa première édition pour l’année en cours, programmée pour le jeudi 18 juillet 2013 de 15 h à 16 h, la radio locale a eu à inviter le vice président de l’A.P.C et président de la commission de l’environnement en la personne du Docteur Reguig Menouar ainsi que les représentants de la société civile en tant que présidents de comité de quartier à savoir Messieurs : Sellami Tayeb, Chadli Ahmed et Ouired Abbés et Bouarroug Farid, cette émission qui aura duré 1 h, a été animée pour la première fois par le journaliste Khelifa Allou.

L’ordre du jour de ces 60 minutes était d’abord de parler de l’état des lieux en ce qui concerne les déchets et les ordures ménagers de la ville de Sidi-Bel-Abbés, du plan de circulation et de l’instruction du chef du gouvernement de faire participer la société civile à toute initiative qui aura pour but d’améliorer la bonne gestion de la cité et le cadre de vie de ses habitants.

La parole fut donnée au vice président de l’APC pour donner la version officielle des faits quant à un état des lieux très lamentable de la ville, tant décrié par la population, il se contentera d’affirmer l’urgence de la situation vis-à-vis de ce fléau qui frappe de plein fouet la ville de bout en bout, de même qu’il confirmera le manque en moyens matériels et humains de la collectivité locale pour pouvoir couvrir la collecte des ordures de toute une ville sans toutefois donner d’éventuelles propositions à brève échéance pour solutionner la problématique, il profitera de l’occasion pour accuser ouvertement le citoyen d’être le principal pollueur et que ce comportement doit cesser sinon aucune politique ou gestion ne pourra arriver à terme de cette tragédie. 002

Tour à tour, les présidents des comités de quartier ont pris la parole pour attirer l’attention des pouvoirs publics sur la nécessité de faire participer la société civile à toutes les réunions qui auront pour ordre du jour l’essor de la ville de Sidi-Bel-Abbés, cette société se dit avoir été plus volontariste que, qui ce soit, en ayant proposé l’idée de diviser la ville en 6 secteurs afin de la mieux gérer, comme elle propose de renforcer l’administration locale au niveau de l’APC par des compétences en matière administrative et de gestion car une ville comme Sidi-Bel-Abbés aura besoin obligatoirement d’une haute compétence en matière de gestion sinon rien ne marchera. Allant dans le même sens, le président des comités de quartier Monsieur Ouired Abbés a dit clairement sur les ondes de la radio locale : « la société civile a demandé au bureau d’étude « Métro d’Alger » qui n’a pas tenu compte de l’avenir et du devenir de l’état des rues dégradées, de revoir ses copies d’études, chose qui a été faite quelques mois avant le lancement du dit projet de tramway, car la circulation intra-muros est devenue de plus en plus encombrante dans la totale indifférence de la direction du transport qui, se retrouve aujourd’hui incapable de maîtriser la situation.

005 Le débat était chaud entre les deux parties auquel débat, s’est associées quelques interventions téléphoniques des auditrices et auditeurs pour décrier une situation devenue intenable et qui a mis à rude épreuve l’image de marque d’une ville qui était jusque-là l’une des plus belle et des plus propre de toute l’Algérie, à noter enfin, que la mise en route de l’émission « mine waki3i el ahya3 » reste une note d’espoir à encourager afin de jeter la lumière sur toutes les affaires qui concernent la cité de la Mékkera d’une part et mettre les responsables locaux (élus et commis) devant leurs responsabilités la main dans la main avec une société civile éveillée soucieuse du devenir de leur ville afin de rattraper les retards enregistrer dans tous les domaines d’activité et en priorité celui de l’environnement et son épineux problème des déchets ménagers qui salissent la ville et ternissent son image de marque.

Karim. F    

      

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