Un symposium s’est tenu récemment à Oran, regroupant des spécialistes en la matière et des responsables d’associations activant dans le social pour d’ébattre du sujet et essayer de trouver des solutions pour un phénomène qui commence à prendre de l’ampleur et qui touche toutes les franges de la société sans distinction de sexe.
En Algérie, environ 10.000 personnes tentent de mettre fin à leurs jours, notamment les jeunes.
Ce phénomène social devient très préoccupant et la source du mal, c’est un vécu quotidien de désarroi social, singulièrement aux strates de la jeunesse particulièrement celle de la compagne, plutôt désespérée ont souvent recours à ce double système de suicide.
C’est pour cela que le temps est plus qu’urgent pour penser sérieusement à une action de prévention pour pouvoir détecter à temps les signes avant coureurs et annonciateurs de l’irréparable.
C’est un phénomène social grave et pluridisciplinaire, et tout le monde doit s’y mettre (politiques, sociologues, médecins, associations et société civile) pour entamer un grand débat au sujet de ce fléau aux conséquences dramatiques afin de le contrecarrer.
Pour bien faire, un observatoire de suicide a été créé dans le but de prendre en charge correctement la santé mentale des Algériens et particulièrement de ceux qui sont exposés au risque du suicide, car pour le moment cette spécialité reste le parent pauvre de la médecine dans notre pays.
Fouad. H