Les quelques stands présents étalent presque les mêmes « produits » aux éventuels acquéreurs dans un désordre qui balaye de facto le caractère professionnel des vendeurs, si comme si, ces maisons d’édition sont venues à Sidi-Bel-Abbès juste pour écouler leur stocks d’invendus.
Ce salon dit national n’a rien apporté de nouveau que ses prédécesseurs puisque à l’exception des livres de cuisine, d’enfants, de religion ou de scolarité c’est le désert total, les prix affichés sont le plus souvent en dehors de la portée des petites bourses, aucune ristourne pourtant courante en pareille exposition, n’est offerte aux acheteurs de quoi faire dire à un visiteur rencontré sur place « les prix affichés sont identiques sinon plus chers que ceux pratiqués par le libraire du coin pour des livres et des titres ordinaires et souvent récurrents, ce qui explique d’ailleurs le désintéressement et le faible nombre des visiteurs ».
Le simple visiteur aura à faire par lui-même l’amer constat que les titres proposés par les différentes maisons d’édition sont loin d’être de grande valeur littéraire ou scientifique, un amas de livres qui n’aurait servi finalement à rien sauf peut être à chatouiller la curiosité des badauds en soif de culture générale bâtarde.
Fouad. H