Le remue-ménage commence au sein de l’A.P.C de Sidi-Bel-Abbés.
Rayen.M
Le nouvel an 2014, s’annonce par un remue-ménage au sein de l’exécutif communal du chef-lieu de wilaya de Sidi-Bel-Abbés, ciblant certains postes stratégiques de gestion de la ville, si l’on reprend les déclarations de Mr Hattab Mohamed-amine, chef de l’exécutif de wilaya lors de sa première rencontre avec les représentants de la société civile, les directeurs des différents secteurs d’activité, les chefs de daïra et les 52 présidents d’APC ainsi que les autorités civiles et militaires et où il a tenu à présenter le bilan d’une situation de gestion héritée d’un passif lourd paralysant l’exécution du programme de développement dont le taux n’excédait pas 16%. Le wali devant les conviés à cette séance a tenu fermement à mettre en demeure tous ceux qui entravent sa détermination à relancer sans recule, la machine de son programme de gestion et d’exécution des projets de réalisation de différents secteurs jusqu’alors gelés.
Au jour d’aujourd’hui, le mardi 21 janvier, une assemblée extraordinaire en présence des 43 élus présidée par le premier magistrat de la ville, a été tenue au siège de l’assemblée communale pour annoncer le remaniement au sein des différents services, faisant l’objet de mutations internes touchant les présidents de commission, c’est ainsi que Mr Déchira Benyahia, qui occupait jusque-là le poste de président de commission (administration et finances) a été désigné au poste de chef de parc en remplacement de Mr Adjir Ayachi , qui aurait été appelé à occuper le poste de délégué du secteur de Larbi Ben M’hidi, ex Gambetta, en remplacement de Mr Benkrater, qui a été désigné au poste qu’occupait avant lui Mr Déchira.
Ce premier mouvement touchant quelques élus et l’une des conséquences tirées de l’enquête qui a été ordonnée par l’autorité et confiée à l’inspecteur général de wilaya, lequel aurait abouti au diagnostic d’une gestion douteuse.
Cependant, nous apprenons que tous les membres du bureau de la commission des marchés, élus et commis, ont fait l’objet d’une convocation pour être entendus par la justice, et ce, suite à une plainte déposée. Cette commission faut-il le rappeler, a été maintes fois décriée par des entrepreneurs victimes de procédures et de pratiques lacunaires ne répondant nullement à la réglementation en vigueur et au code des marchés.