Pour cela, chaque année un objectif de plantation sera fixé jusqu’à atteindre une vitesse de croisière de reboisement de l’ordre de 100.000 hectares par an.
Le directeur général des forets, M. Nouwel Mohamed Seghir, dira ce matin à ce propos :
« Nous avons un objectif annuel à atteindre et pour bien faire, chaque année on va envisager de planter quelques 55.000 à 60.000 hectares, ce chiffre bien entendu sera appelé à augmenter à l’avenir pour atteindre l’objectif souhaité à savoir les 100.000 hectares par an.
Nous avons entamé la compagne de plantation le 25 octobre, faut-il le rappeler sous les auspices d’une bonne pluviométrie, et le premier bilan sera fait à la fin de l’année en cours soit au milieu de la compagne de plantation.
Parmi les plants utilisés, en terme de surface implantée, 60 à 65 % sont de type forestier, et le reste sera de type pastoral et fruitier.
Quant à l’opération de reboisement des bassins versants pour éviter l’envasement des barrages, elle est en cours d’exécution en réponse à des études proposées par la tutelle à savoir l’agence nationale des barrages et des transferts, elle se fera dans un but de maintenir en de bonnes conditions de fonctionnalité ces versants, mais également des actions au profil des populations rurales seront initiées. »
Il s’agit donc aujourd’hui, de renouveler le couvert végétal, de protéger l’environnement et de rehausser la qualité des cités, cette opération faut-il le rappeler est lancée par l’organisation nationale de la préservation de l’environnement et coïncide avec la journée mondiale du climat, un climat dont le dossier reste très épineux puisque au jour d’aujourd’hui, les pays en conclave à Doha, peinent a trouver un terrain d’entente pour parapher un accord limitant les émissions de gaz à effet de serre et préserver donc la couche d’ozone.
Fouad. H.