Le « Ras le Bol » des résidents du C.H.U Abdelkader Hassani
K.Benkhlouf
Un nombre impressionnant, du collectif des médecins résidents du CHU Hassani Abdelkader, toutes spécialités confondues, sont regroupés, depuis Mardi 26-02-2013, au sein de la cour de l’hôpital, proche du Service de Traumatologie, pour revendiquer leurs droits. En observant, un mouvement de protestations, récurrent, en raison de l’indifférence, affichée par l’administration du CHU, envers cette frange du monde médicale, qui comme tout citoyen, ne peut éternellement travailler et remplir des missions sans contrepartie salariale, Très patient et responsable, le comité du collectif des résidents a tenu engager des négociations avec Mr Boumédienne Mebrouk D.G du CHU, le Dimanche 06/01/2013, ayant pour objet, la non perception des salaires de Décembre 2012 et Janvier 2013 et les virement de tous les rappel. A cet effet, une promesse a été donnée pour que la régularisation de ces revendications soit effectué au plus tard le 15/02/2013, ors la date butoir étant largement dépassée, sans qu’aucune suite n’est été accordée.
Même après avoir repris du service, suite aux grèves récurrentes, les médecins en cours de spécialisation ne renoncent pas à faire aboutir leurs revendications socioprofessionnelles. Pour cela ils se disent « plus que jamais mobilisés et n’excluent pas de renouer avec le débrayage, au cas où rien de leur revendication n’émerge » La réunion qui a regroupé, il y a plus d’un mois, les représentants du collectif des résidents de Sidi bel abbès et la Direction semble être « lettre morte »
Le Ras bol étant parvenu à terme, la perspective de reprendre la grève est sur le bout des lèvres de tous les représentants des résidents. « Nous sommes déçus par le non respect des engagements car il est loin de satisfaire nos revendications », affirme un des délégués que nous avons interrogé, « mais l’on tient à se que le citoyen comprenne, notre situation de salarié, père de famille, qui avons des obligations »….Notre interlocuteur s’emporte contre qui avait promis le paiement des salaires et de notre prime de rendement avec une revalorisation du régime indemnitaire allant de 80 et 95% du salaire global du médecin spécialiste, conformément au décret consacrant le nouveau statut qui stipule que « les résidents perçoivent, au titre des prestations de soins, de diagnostic et de prévention, de recherche, de formation post-graduée, d’enseignement, de travaux pratiques et dirigés, une rémunération calculée par référence à celle du praticien spécialiste assistant de santé publique, sans échelon ».
Un autre intervenant nous expliquerait que « La rémunération du résident en 1re, 2ème et 3ème année, bénéficie d’indemnités calculées aux taux fixés respectivement à 65%, 75%, et 80%, et à 90% pour les 4e et 5e années », précise le décret. Alors que« La rémunération du médecin résident en première année devait représenter 80 % du salaire du maître assistant. Mais dans le décret on a retrouvé un taux de 65 % », déplore –t-il….Les résidents, considèrent être les seuls à travers la Wilaya de Sidi bel abbès, a ne pas bénéficier de ces régularisations alors que leurs collègues des autres régions ont été régularisé pour. Le collectif des résidents de S.B.A., revendiquent, également, l’inexistence de sécurité dans l’exercice de leurs fonctions, ou très souvent ils ne peuvent se défendre contre l’agression verbale et physique de certains citoyens. Et dans ce cas , nous ne pouvons passer sous silence que grand nombre de citoyens ont leur part de responsabilité, que le manque de civisme qu’ils affiche, n’est pas un laisser passer à tolérer, que des comportement semblables sont sanctionnable. Et que cesse ces attitude malencontreuse du « Je n’ai rien vu, avez-vous des témoins » Ils s’emportent contre l’inexistence de moyens d’investigation, et de traitement rendant de la sorte, les médecins résidents impuissants devant la maladie qu’ils cherchent à traiter….La première des revendications des médecins est essentiellement celle qui concerne les conditions matérielles de travail et de par ce fait leur reconnaissance serait automatique s’ils étaient à même d’exercer réellement leur métier. Alors comment expliquer ce phénomène ou une simple coiffeuse utilise des gants chirurgicaux pour faire les teintures à ses clientes, tandis que le médecin dans certain service s’en retrouve privé( ?)
Les médecins résidents, s’indignent devant l’indifférence qui est marquée devant leur statut ou l’on semble ne pas admettre qu’ils sont, après tout docteurs en médecine confirmés qui effectuent une spécialisation en devenant résident. Ors il semblerait qu’ils sont toujours vus sous l’angle du simple étudiant démarrant dans la filière santé….Certain, qui étaient éloignés et silencieux, m’ont permis de comprendre leur crainte de s’exprimer par risque de représailles pour avoir osé affronter la réalité, alors que ces scènes de débrayages, qu’ils n’auraient pas voulu) voir si l’administration avait fait son boulot. Se que nous voyons n’est que la suite logique d’une politique de santé initiée par le pouvoir, certes, mais aussi relayée par certain professionnels de santé, à tous les niveaux, université, hôpitaux, dispensaires, par certain médecins, TSS, TS jusqu’au technicien de surface!
Nous voulions comprendre aussi la répercussion de ce sursaut tardif et nous exprimions notre inquiétude pour le malade, qui est devenu un « otage ». Cela me ramène aussi à l’esprit, le mépris avec lequel quelques médecins ou résidents accueillent le malade surtout, lorsque celui-ci ne sait pas se défendre verbalement pour expliquer son mal. Ces comportement existent malheureusement, auprès de certains, pas tous heureusement, parce que, les citoyens n’ont pas d’autre lieux ou se réfugier que l’hôpital public alors que ceux qui sont « pourris d’argents » ou ceux qui ont les « bras long » ou ceux qui ont du « Piston » soignent le moindre de leurs petits malaises de l’autre côté de la Méditerrané… Le Zawali doit payer « rubis sur ongle » pour recevoir un traitement adéquat et l’on peut crever si nous ne montrons pas « patte blanche ».
Nous pourrions comprendre, que ce qui découle de l’humeur affiché par ce médecins ou ce résidents qui n’a pas un « Rond en poche » est compréhensible, mais que le citoyen ne soit pas « otage » de cet état de chose…Enfin de compte, la santé est réellement malade dans notre pays, et nos médecins hospitalier qui souffrent de problèmes sociaux professionnel énormes, sont des algériens qui ont étudiés, et qui méritent considération, si l’on voudrait sanctionner leurs insuffisances, d’efforts envers les populations malades, dont ils sont responsable et que parfois ils délaissent. Comme tout les algériens, ils ont besoins de logement, de se marier, de répondre à leurs besoins quotidiens et avec un maigre salaire qui ne leur est pas versé, que pourrait faire un responsable qui accepterait de prendre leur place sans salaire ?
Mais aussi, ces médecins et ses résidents sont généralement chapotés, par des chefs de services ? Alors, ou se trouvent ces responsables, quand ceux qui sont sous leurs coupes souffrent, du manque de soutien ? Quelqu’un me dirait : Ces gens là ne pensent qu’aux prises en charges à l’étranger, ils s’en foutent que des résidents n’encaissent pas ! Nous l’on dirait que les Chefs de Services, sont à leur tour responsable, de se qui ne va pas. Mais avec plus de raisonnement, l’on ne peut se soustraire à certaines vérités, et plaindre, le corps médical et tous ceux qui travaillent dans ces conditions scandaleuses. La politique des « deux poids et deux mesures », est sérieusement agrippée aux tabliers de ceux qui n’ont jamais tord.
Cela est très bien de revendiquer ses droits pour, la profession et pour les malades et ce n’est jamais trop tard pour le faire, cependant, il serait utile de comprendre, que le corps médical est humainement différent, et que les mauvaises habitudes font oublier que le patient d’a coté, peut être un parent très proche, un voisin, un ami alors ces grèves qui interdiraient de ne pas sauver se qui est à sauver, devraient peser lourd, lorsqu’on a un peux de conscience. Et surtout lorsqu’on sait que le service minimum est une obligation, à respecter en cas de grève.(Car certain dénonce , le manque de cette obligation).. Non seulement les médecins, les résidents, les chefs de services, les responsables sont concernés, par la gravité du problème, dont dépendent les citoyens. Aussi au lieu de se tirailler entre eux, ils devraient songer, à la raison d’exister que sont les infrastructures dans lesquelles la santé du citoyen, est mise en « otage » ils en sont responsables.
La prise de conscience doit être générale, si chacun faisait de son mieux, il y aurait certainement un mieux…En voyant aussi des médecins habillé d’une manière ou ils ne passent pas pour des médecins, ou ils fument dans des lieux ou la cigarette devraient être inexistante, ou l’absence du médecin traitant est parfois scandaleuse, ou les comportements avec l’infirmière n’a rien d’un hôpital