Le professionnalisme de l’entreprise « Chiali » est mis à rude épreuve : ses employés sont incapables de stopper une fuite d’eau dont ils étaient responsables ???
Fouad.H
Durant l’après-midi du mardi 02 avril, vers 18h, les ouvriers de l’entreprise CHIALI chargés d’un projet couvrant un réseau important de toute la ville de Sidi-Bel-Abbés pour le renouvellement des canalisations d’eau potable, ont commis l’erreur de porter des dommages à l’ancienne canalisation lors de l’exécution des travaux de creusage à la rue Abderrahmane Benou Abi Bakr située à la cité Madina Mounawara.
Selon les déclarations des habitants de cette rue et qui ont bien volontiers voulu nous donner leurs témoignages sur le déroulement des faits, les ouvriers indélicats ont été surpris par l’arrivée d’une eau sous pression qui giclait dans tous les sens obligeant ces mêmes ouvriers à plier bagage et à tenter de s’enfuir afin d’éviter d’éventuels accrochages avec les propriétaires des maisons contiguës au lieu où se sont produit les faits.
Or les voisins ayant aperçu le manège, croyaient que ces ouvriers ont les moyens et les qualifications nécessaires pour y remédier et allaient faire arrêter toute cette eau potable qui coulait à flot et qui partait dans les caniveaux, or il n’était pas le cas, puisque ils ont préféré fuir les lieux car ils n’avaient pas le professionnalisme requis pour une telle tache.
Selon toujours les propos de ces habitants, ces ouvriers ont déclaré qu’ils ne savaient pas où était placée la vanne d’arrêt, et qu’ils ne sont pas habilités à porter des réparations d’urgence sur la conduite principale et qu’il fallait attendre demain matin (mercredi matin) pour que l’eau s’arrête pour pouvoir intervenir.
Une situation bizarre qui engage la responsabilité directe de l’entreprise réalisatrice du projet à savoir Chiali, mais également celui qui est chargé de faire le suivi de ces travaux quant à l’OPEOR, il semble qu’il est hors-jeu et porté sur la liste des abonnés absents pour la simple raison que l’eau potable coulait durant toute la nuit du mardi sans qu’aucune unité d’intervention rapide n’a pris la peine de venir colmater les brèches d’une faute professionnelle grave de la part d’une entreprise à qui on a attribué le sort de l’eau potable des habitants de la ville de Sidi-Bel-Abbés.