Ce matin, comme tous les jours presque des 4 semaines des 12 mois de l’année, en allant faire mes emplettes au marché du coin, nous avons eu à constater de prime à bord une fréquentation faible des lieux par une population dont le pouvoir d’achat est apparemment usé par une inflation qui semble durer dans le temps, les gens viennent avec leurs couffins vides, font des va-et-vient, demandent les prix des produits exposés à la vente et finissent par rebrousser chemin bredouilles, les couffins presque vides.
Ce n’est un secret pour personne que depuis déjà plusieurs mois les choses ne semblent pas aller dans le sens de l’apaisement dans le domaine des mercuriales des fruits et légumes, quant au prix des viandes, il devient inaccessible à la grande majorité des Algériens.
Ceci dit, la seule protéine du pauvre en occurrence, la sardine semble ne plus admirer la table des moins nantis, elle affiche pour la matinée de ce jeudi le prix de 550 DA le kg, le merlan à 1600 DA le kg et la crevette à 1400 DA le kg, ceci arrive dans un pays qui a 1200 km de littoral, autrement dit nous sommes le seul pays au monde où le poisson meurt de vieillesse faute d’une politique de pèche efficace et moderne pour répondre aux besoins de ses 38 millions d’habitants.
Le citoyen algérien reste en terme de consommation moyenne en produits pélagiques (fruits de mer) l’un des plus déclassé au monde vu ses réserves halieutiques, l’immensité de son littoral et les moyens financiers existants pour booster ce secteur, certains discours fait de langue de bois vous diront que le prix du poisson est libre et que l’état n’a rien à voir dans ce domaine là, d’autres vous diront que le circuit est désorganisé et qu’il est squatté par des mandataires sans scrupule …et…et…mais la réalité est toute autre, il faudrait la chercher ailleurs, sur la terre et non en haute mer !!!!
Fouad. H