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Le premier novembre 2013 à 00 h, la wilaya de Sidi-Bel-Abbés était au RDV : le wali en tête, pour célébrer le 59ème anniversaire du déclenchement de la révolution Algérienne.

068 Le peuple Algérien depuis la nuit des temps est né pour être libre, malgré les multiples tentatives parfois réussies le long de son histoire de  s’accaparer de son destin, la dernière en date remonte au 5 juillet 1830 lorsque les forces coloniales françaises ont commis le crime contre l’humanité Algérienne en envahissant son territoire à partir de Sidi-Fredj et ce, pour une nuit qui aura duré 132 ans, aujourd’hui étant libres, toute la nation s’est érigée en force pour célébrer les festivités d’un certain 1er novembre 1954, où le peuple algérien a pris la décision irrévocable de changer son destin, de tourner la page la plus sombre et la plus tragique de son histoire et de s’engager dans la voie d’un monde nouveau, débarrassé de l’oppression et de l’obscurantisme. Il décide donc de déclencher la Révolution pour recouvrir son indépendance.

La wilaya de Sidi-Bel-Abbés n’a pas dérogé à la règle de ce grand moment de l’histoire de notre pays, de grandes festivités    ont été organisées le long de cette journée du 31 octobre à quelques heures seulement de la date et de l’heure fatidiques du 1er novembre 00 h, c’est ainsi que vers 14 h 30, la sûreté de wilaya a organisé une réception à l’honneur des anciens moudjahidines de la région, mais incontestablement l’événement tant attendu par aussi bien les premiers responsables que les riverains de la Mékkera, était l’heure de 00 h.

Le wali, Mr Hattab Mohamed-amine, accompagné de son exécutif, les responsables des corps constitués, les élus locaux, les associations, le  scout musulman, la société civile, les notables ainsi qu’un parterre de citoyens ont organisé vers 23 h 30, par cette nuit froide du 31 octobre une marche solennelle depuis le siège du théâtre régionale jusqu’au monument aux morts en empruntant les deux grands boulevards du centre-ville, arrivé à hauteur de la place du premier novembre, le drapeau a été hissé et l’hymne national a retenti pour balayer d’un trait le silence de la nuit mais aussi d’une longue nuit coloniale,  puis deux gerbes de fleurs furent déposées  au pied de la stèle commémorative après avoir lu un verset du coran à la mémoire de toutes celles et de tous ceux qui sont tombées sous les balles assassines du régime colonial français pendant 132 ans pour qu’un certain 5 juillet 1962 l’Algérie recouvrira son indépendance.

Gloire à tous nos martyrs…vive l’Algérie libre et indépendante.

 

Fouad.H  

  

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