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Le premier cas de paludisme (malaria) dépisté positivement à Sidi-Bel-Abbés : la santé publique des citoyens est menacée.

 235  Selon une source bien informée, un cas de paludisme à été dépisté positivement par une équipe épidémiologique au niveau du campus, il s’agirait d’un ressortissant Tchadien qui aurait été contaminé dans son pays d’origine, il s’agirait donc d’un cas de paludisme importé, ce dépistage positif doit faire craindre le pire pour la santé d’abord des étudiants qui résident ladite cité en tenant compte des risques élevés de contamination par le vecteur du paludisme à savoir le moustique anophèle qui lorsqu’elle pique une personne infectée pour se nourrir de son sang, des formes mâles et femelles du parasite sont ingérées avec le sang humain. Par la suite, elles se rencontrent et s’accouplent dans l’intestin du moustique, puis les formes infectieuses sont transmises à un autre humain lorsque le moustique s’alimente de nouveau, ensuite   pour toute la population riveraine de la cité du Campus sur un rayon de 2 km.

Ce dépistage positif d’un cas de paludisme doit tirer la sonnette d’alarme à Sidi-Bel-Abbés pour qu’une enquête épidémiologique menée par des professionnels soit faite dans l’urgence sachant que tous les facteurs favorisant le développement de cette maladie qui peut-être mortelle sont là à savoir : climat chaud, humidité, oued Mékkera, eaux stagnantes …etc…etc.

Ce cas de paludisme confirmé à Sidi-Bel-Abbés vient encore une fois de plus démentir les déclarations de certains hauts responsables du secteur de la santé qui selon eux la situation est maîtrisée  ceci est aussi vrai pour la direction de la santé de wilaya qui s’est murée dans un étrange silence pourtant c’est de la santé publique qu’il s’agit.

  Ceci étant, nous étions sur le point de faire un reportage sur un phénomène inquiétant qui va crescendo depuis quelques temps déjà à savoir la  présence d’un nombre important de ressortissants étrangers d’Afrique noire ou subsaharienne sur les lieux publics du centre-ville particulièrement du coté de la coupole et de l’arrêt des bus, pour la plus part c’est des familles avec des enfants en bas âge « vivant » dans des conditions d’insalubrité extrême, dans la misère physique et morale, des réfugiés semble-t-il qui n’ont jamais été pris en charge ni par le croissant rouge Algérien ni par la commission communale chargée de la santé, maintenant que le paludisme est parmi nous et jusqu’à la preuve de son contraire, ne serrait-il pas utile, urgent et obligatoire de faire examiner tous ces individus venus d’ailleurs et parmi lesquels pourraient exister des porteurs sains de paludisme qui pourront former un foyer épidémique capable d’infester toute la ville.

Fouad. H              

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