La Wilaya de Sidi-Bel-Abbès est située au Nord-Ouest du pays, occupant une position privilégiée et stratégique, d’une superficie globale de l’ordre de 9150 km².
Le domaine forestier de la wilaya est l’un des plus dense et des plus riches du pays, avec un taux de boisement de l’ordre de 22% et une superficie globale de l’ordre de 200.000 ha de forêt.
Ce patrimoine forestier est géré par 5 circonscriptions à savoir:
1- Merine : 79.800 ha.
2- Telagh: 46.800 ha.
3- Ras-El-Ma: 24.500 ha.
4- Sfisef: 34.800 ha.
5- Sidi-Bel-Abbés: 23.600 ha.
Les principales forêts de la wilaya sont:
* forêts de Bouyetas et Moksi.
* forêts de Louza, Gueterna et Oukar Zeboudj.
* forêts de Béni-Methar, Ain el Hadjar et Zegla.
* forêts de Moulay Slissen, Baudens et khodida.
Elles sont constituées par des essences variées en espèce telles les Pin d’Alep, Genévrier, Thuya, Chêne vert, Eucalyptus et formations basses.
Cette constitution essentiellement de nature résineuse (73%), l »expose aux risques des incendies et la rend plus vulnérable, c’est ainsi que pour la seule année 2012 depuis juin dernier plus de 700 ha de forêt et maquis sont anéantis par le feu.
Il n’est un secret pour personne que la wilaya depuis la décennie noire, a vu son patrimoine forestier se réduire d’une manière considérable par des feux de forêt ciblés, puis par des feux de forêt criminels ou dût à des fortes canicules, comme ça été le cas pour les forêts de Tenira, Moksi, Sfisef et Telagh, plusieurs milliers d’hectares incendiés en quelques jours sans qu’il y est en contre partie un effort soutenu de reboisement à forte cadence.
Le reboisement est une opération qui consiste à créer ou à reconstituer les peuplements à l’aide d’espèces forestières adaptées au climat et au sol de chaque région ciblée.
Or pour le cas de la région de Sidi-Bel-Abbès certains agents forestiers privilégient la régénération naturelle à celle opérée par la main de l’homme car gratuite, naturelle et plus sur, même si le temps nécessaire pour une telle régénération est de 25 à 30 ans.
Un technicien nous confirma que le plan manipulé par la main humaine et donc souillé par des germes pathogènes, une fois implanté, il mettra plus de temps qu’un plan normal à grandir de même qu’il sera moins résistant aux maladies et au feu.
Depuis l’indépendance et au jour d’aujourd’hui, l’état peine à mettre en application à cadence soutenue une politique nationale de reboisement cohérente, capable de répondre aux besoins croissants en produits sylvicoles tels la matière ligneuse, subéreuse, bois et liège.
Une politique de reboisement digne de ce nom, doit doter le secteur forestier de moyens organisationnels, scientifiques, techniques, logistiques et juridiques capables de lui assurer la réussite, or pour le moment il s’avère que ce n’est pas le cas.
Le désert avance à grand pas, déterminé à phagocyter tout le nord, les moyens financiers de l’état existent, les organismes aussi alors adoptons le slogan » derrière chaque arbre il y a un Algérien » et plantons 38. 000.000 d’arbres.
Fouad.H