Le patrimoine floristique de la ville est sauvé : l’olivier rejoint le caroubier sur le podium de la transplantation.
Depuis 3 jours déjà, une louable opération de transplantation de plusieurs dizaines d’oliviers adultes est en cours d’exécution à la sortie Nord de la ville. Cette délicate opération, qui finalement ne coute que le prix d’une bonne volonté des Hommes, concerne une assiette foncière du P.D.A.U, située à la périphérie de la cité « Mâconnais » en allant vers Tessala et qui a été retenue pour un projet de réalisation de logements.
L’ordre fut donné pour qu’aucun olivier vivant ne soit sauvagement abattu, tous les oliviers doivent «bénéficier» d’une opération de transplantation en bonne et due forme, la conservation des forets a supervisé l’opération (ce qui est en soit, une chose normale qui relève de ses compétences), sous les yeux attentifs du Wali, qui à la surprise générale s’est déplacé sur les lieux pour s’enquérir des conditions du déroulement de la transplantation, le chef de l’exécutif, M. Hattab Mohamed-Amine qui était accompagné du S.G de la wilaya M. Hadjar Mohamed ont joint l’acte à la parole, eux qui rappelons-le, se sont opposés à l’abattage des arbres nobles et au sacrifice du patrimoine ligneux de la ville sur l’autel d’un autre projet structurant d’importance capitale pour la génération future qu’est le Tramway, le Wali avait déclaré publiquement « nous sommes pour la plantation d’arbres et non pour leur abattage » alors que le grand mérite de cette bataille qui a révélé des faces cachées par des masques hideux, revient incontestablement à M. Hadjar, S.G de la wilaya, qui a pris le taureau par les cornes dans une arènes truffées d’hypocrites pour annuler courageusement toutes les décisions d’abattage d’arbres et ainsi débouter les microcéphales à vision rétrograde et à impulsion narcissique à la recherche d’une virginité rompue par un CV douteux et un syndrome de la personnalité multiple.
L’opération de la transplantation des oliviers de la périphérie de Mâconnais, s’est donc entamée dans d’excellentes conditions de préparation et n’ayant finalement mobilisé que quelques engins nécessaires à la tache, ces dizaines d’oliviers furent ôtés de l’intérieur de l’assiette foncière pour être transplantés sur le périmètre des routes carrossables pour donner une image d’allées arborées, l’association « jeunesse volontaire » et son président M. Ayadoune Sidahmed et la société civile active, représentée par M Ouired Abbès, président des comités de quartiers, ont tenu à participer à cet événement majeur qui, indéniablement, va marquer l’acte du sauvegarde historique du patrimoine floristique et ligneux de la ville de Sidi-Bel-Abbès,. Youcef, conducteur de tracteur et membre très dynamique de l’association « jeunesse volontaire », a répondu à une question du rédacteur du journal les « échos de Sidi-Bel-Abbès », O. Abbès, qui en dit long, « maintenant qu’on vit dans une époque où l’arbre n’est plus abattu mais transplanté in-vivo, je ne peux que me réjouir de cet acte écologique témoin d’un sursaut de la conscience humaine collective car par ce geste fort symbolique on vient de rejoindre les peuples intentionnés qui veillent coute que coute à préserver leur nature et travaillent d’arrache-pied pour diversifier et promouvoir aussi bien la flore que la faune, et si en ce moment je participe avec honneur à l’arrosage des oliviers transplantés ce matin, ceci ne doit en aucun cas occulter mon grand bonheur d’avoir vécu ces moments historiques pour lesquels je remercie dieu et d’avoir assisté avec fierté à l’émergence chez mes concitoyens de la culture de la préservation des caroubiers, des oliviers, des palmiers et bien d’autres arbres nobles et de leur transplantation en cas de besoin ».
Ceci étant, si la bataille de l’abattage clandestin ou sauvage des arbres est désormais gagnée, ceci ne doit en aucun cas cacher l’arbre qui occulte la foret, car en matière de ratio de m2 de verdure par habitant, la ville de Sidi-Bel-Abbès, de l’avis des spécialistes en la matière, a atteint la cote d’alarme, une situation qui doit faire mobiliser tout le monde (décideurs, pouvoirs publics, associations, médias…etc.) afin d’engager une politique audacieuse en matière écologique et de dégager les moyens pour cette politique, un arbre de planté ou de gagné est une contribution précieuse au bien-être de l’humanité et ce, à l’échelle planétaire.
Enfin et pour bien conclure, le journal des « échos de Sidi-Bel-Abbès », tient à remercier toutes celles et tous ceux qui ont contribué, de prêt ou de loin, à ce sursaut (salvateur) de la conscience collective Belabbésienne en matière écologique, afin de préserver le patrimoine ligneux et floristique de la wilaya de Sidi-Bel-Abbès pour une vie harmonieuse des habitants avec leur environnement et pour avoir combattu vigoureusement pour un principe « de bonne guerre » reconnu mondialement et ce, afin de léguer aux générations futures un héritage capital dont les valeurs et les retombées ne sont plus à démontrer.
Fouad. H