L’Algerie compte investir massivement dans le développement des énergies renouvelables même si elles sont intermittentes, une cagnotte de 80 milliards de dollars à dépenser d’ci 2030 afin d’éviter le tout pétrole.
Or, ces énergies dites renouvelables issues du solaire et de l’éolien (vent) nécessitent une technologie de pointe que l’Algerie ne possède pas et demeure un défi majeur à relever pour pouvoir concrétiser l’objectif de la diversification des sources énergétiques dans les 20 prochaines années.
L’Algerie affiche des objectifs ambitieux en matière de stratégie énergétique, mais pour y arriver le défi technologique reste entier.
Le Ministre de l’énergie, Youssef Yousfi dira en terme claire:
Il apparaît donc claire que, l’acquisition de cette technologie nécessaire au développement des énergies renouvelables n’a qu’une seule voie possible, c’est le partenariat étranger pour un transfert de technologie et de savoir-faire à la seule condition d’impliquer le secteur de la recherche scientifique qui malheureusement demeure défaillant en Algérie.
Pour le PDG de la Sonelgaz, Nordine Bouterfa, l’Algerie a en plus du gaz et du pétrole d’autres sources d’énergie telles issues du solaire et du vent, que les décideurs ont pris la décision d’exploiter comme appoint afin d’augmenter nos capacités énergétiques et par la même réduire la consommation en gaz qui reste un gisement tarissable.
Pour cela les autorités du pays ont opté pour un programme stratégique en matière d’énergie qui s’étalera jusqu’en 2030 avec des prévisions en coût de l’ordre de 80 milliards de dollars.
Nous allons y atteler afin d’être au R.D.V et pour cela nous ambitionnons d’atteindre 12.000 mégawatts pour la production nationale, dont 7.500 seraient d’origine solaire-thermique, 2000 d’origine éolienne et 2.500 d’origine photovoltaïque, soit un usage des trois technologies existantes de par le monde.
Le seul problème qui demeure délicat, c’est celui du stockage pour le solaire thermique, car pour le moment seules deux pratiques paraissent êtres les meilleures celle dite des sels fondus et de la céramique mais d’ici 2016-2017 l’Algerie doit opter pour une méthode afin de mettre en exécution son programme.
Néanmoins, il est important de savoir que la demande énergétique nationale restera assurée par les énergies classiques dans sa première phase, alors que le solaire viendra en complément.
Le PDG affirme qu’un investissement urgent de 1 milliard de dollars par la Sonelgaz d’ici fin 2013 a été entamé afin de renforcer les capacités de production énergétique ainsi que la réalisation de 6000 postes de distribution le tout dans le but de mettre fin aux coupures d’électricité récurrentes qu’avait connu le pays durant les 2 ou 3 dernières années.
Mieux encore, nous sommes en train de faire mûrir un nouveau plan d’électrification est ce, pour le confort et le bien être du citoyen Algérien, dira le PDG.
En ce qui concerne l’éventualité d’une augmentation du prix de l’électricité, le premier responsable de la Sonelgaz, affirma que le gouvernement n’a aucune prétention pour revoir ce prix à la hausse pour le moment.
Quant au projet « Desertec » si cher aux pays de la rive Nord de la méditerranée, le PDG n’y va pas par 36 chemins il martèlera à qui veut bien l’entendre » celui qui a besoin de l’énergie solaire, doit se manifester ».
Fouad. H