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Le Ministre de l’intérieur Daho Ould Kablia tire sur la « CNISEL » et se lave les mains de l’éventuel échec des partis politiques au scrutin du 29 novembre.

Lors d’une interview accordée ce matin à un média national, le ministre de l’intérieur et des collectivités locales, Daho Ould Kablia, n’a pas mâché ses mots à l’encontre de la commission nationale de surveillance  des élections « CNISEL », c’est avec des propos sévères qu’il lui adressera un message fort qui n’est pas dénué d’un sentiment peu favorable à l’encontre de cette commission, « la CNISEL doit jouer un rôle de contrôle et non de gestion, ni d’ailleurs d’essayer de s’interférer dans l’aspect juridique ou politique de ce scrutin, malgré les graves dissensions en son sein, le ministère de l’intérieur  garde confiance en cette institution et en la personne de son président, même si ce dernier est brouillon dans la manière de présenter les bonnes intentions qui l’animent » il ajoutera dans sa lancée que selon les lois en vigueur, le mandat de cette commission est gratuit et de ce fait aucune indemnisation n’est à l’ordre du jour ni à prévoir.

Quant au taux de participation au prochain scrutin, le ministre ne va pas par quatre chemins, il incombe l’éventuel échec aux seuls partis politiques engagés dans la course même s’il prévoit un taux de participation qui tournerait au tour de 40 à 45%.

Il dira que le cafouillage au niveau des désignations des candidatures, et l’incapacité de certains partis politiques à pouvoir entrer directement et frontalement dans la préparation sérieuse de ce scrutin pourraient expliquer un éventuel désintéressement des citoyens au scrutin, et dans ce cas de figure, seuls les partis politiques engagés endosseront la responsabilité d’un éventuel échec. L’administration dont la responsabilité m’incombe, n’est pas directement engagée, son rôle se limite à l’encadrement administratif et technique et veille au bon déroulement de ce scrutin.

A propos de la gestion locale, le ministre la juge correcte globalement et va en s’améliorant graduellement et ce grâce aux moyens matériels et financiers que l’état met à la disposition des communes.

Le ministre se dit pessimiste quant au rôle crucial que devraient jouer les partis politiques localement, car il est constaté que ces formations politiques une fois l’échéance électorale passée, elles ne s’occupent plus du travail de leurs électeurs ceux qui ont voté pour elles, d’où une certaine méfiance qui se crée entre ces formations et les citoyens.

Quant aux accusations dont fut la cible son département, Daho Ould Kablia répondra à ses détracteurs politiques que ces accusations sont sans preuves, elles sont là juste pour « camoufler » les lacunes chez certaines formations politiques, mais nous la considérons de bonne guerre.

 

Fouad .H

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