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Le maire, aurait-il commis l’imprudence de concéder un terrain pour un concessionnaire privé en transgressant la loi?

 Selon certaines indiscrétions émanant des dédales obscures de la chefferie de l’actuelle assemblée populaire, il semblerait qu’un concessionnaire de vente de matériel roulant à usage de transport et utilitaire  aurait été destinataire d’un aval juteux en attendant  l’établissement d’un arrêté en bonne et due forme lui permettant l’exploitation d’une assiette foncière conséquente située prêt de la trémie et le rond point de village « errih » est ce, pour des raisons commerciales lucratives car en principe et selon la loi en vigueur, l’élu du peuple aurait pu procéder en toute transparence et de bonne foi à la constitution d’un dossier de consultation  avant toute  prise de décision qui serait arbitraire et unilatérale.
Cette assiette foncière située non loin du cours normal de oued Mékkera, si elle venait à être confirmée pour une  concession non règlementaire, à cet établissement installé  à la sortie de la route d’Oran du côté de l’ancienne Sidi Djilali, poserait le sérieux problème des prérogatives du premier responsable du patrimoine foncier de la ville pour en user à sa guise en catimini sans passer par une assemblée élective sans  avoir au préalable sollicité l’avis de ses paires ni procéder à l’affichage d’un avis d’adjudication  qui précèdera une  enquête  de « commodo-incommodo » pour évaluer le sentiment général de la population et connaître les avantages et les inconvénients d’une telle façon de faire.

 

Ceci étant, si le maire de l’actuelle assemblée populaire de la ville de Sidi-Bel-Abbés, a commis l’irréparable en transgressant les règles et lois correspondantes à la règlementation en vigueur conformément aux dispositions et indicateurs de la loi de finance en application, alors à qui doit-on se fier pour espérer de lui une équité sociale et un respect des lois de la république ?
À notre humble avis, l’espace urbain est déjà assez saturé pour que l’on puisse l’encombrer davantage par des affectations qui vont sans aucun doute entraver un futur plan de circulation de la ville qui tarde à voir le jour justement pour des raisons identiques à celles qu’on vient de citer.
Il serait louable et bénéfique pour tout le monde de ne plus user à des fins lucratives du peu d’espace qui reste en intra-muros mais plutôt réfléchir à aérer la ville à quelques mois du lancement des travaux du tramway et que les concessionnaires  acceptent d’élire domicile à la zone industrielle en application d’une ancienne directive du Wali.

Ceci dit, cette indiscrétion doit être évidemment d’abord confirmée même si effectivement le concessionnaire en question parque  depuis ce jour du samedi 11 mai, son matériel roulant de transport à la place indiquée sus-dessus dans l’impunité la plus totale probablement à cause d’un appui solide qui n’est autre que celui du premier magistrat de la ville.

 

 

Karim. F

 

 

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