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Le Jet d’eau de « Dubaï », un dangereux dépotoir à ciel ouvert dont le devenir aurait pu être évité.

034 Inauguré en grande pompe, le jet d’eau de la cité « Dubaï », qui aurait coûté au trésor public plusieurs Milliards de centimes est aujourd’hui dans un  piètre état, cet espace d’architecture ingénieusement pensée, situé à la sortie proximale de la ville aux abords de la route d’Oran entre la cité « CPR » et la cité « Dubaï » s’est vite transformé en un lieu hideux fréquenté la nuit par toute une frange de délinquants vu les déchets de boissons alcoolisées de tout genre laissés sur place, alors qu’il fut un temps pas si loin que ça, où les familles venaient accompagnées de leurs enfants    s’oxygéner et casser la routine du train-train de la vie et donner aux enfants l’occasion de se défouler au milieu d’un espace quoique exigu mais d’une beauté à faire rêver.

Au jour d’aujourd’hui, nous avons décidé d’aller visiter les lieux après que des citoyens de la dite cité nous ont contacté pour attirer l’attention des autorités locales sur ce gâchis budgétivore survenu à la suite d’un laisser-aller manifeste des responsables locaux et d’un manque d’entretien criarde de ceux qui sont censés s’adonner à un travail de suivi quotidien pour lequel sont certainement rémunérés.

 Le jet d’eau est aujourd’hui dans un état de ruine (voir photos), l’eau contenue dans des ouvrages en excavation est devenue verte par l’envahissement d’une couche  épaisse d’algues et de moisissures, les déchets solides et les tessons de verre sont éparpillés à l’emporte pièce sur toute l’assiette qui forme ce jet d’eau, d’où les innombrables dangers qui guettent ces enfants qui par inadvertance viennent se rafraîchir en ces temps de canicule dans une eau extrêmement polluée et dangereuse pour leur santé.  

Ceci dit, les questions qui restent à poser seraient, pourquoi on est arrivé là ? Qui serait responsable de ce gâchis ? Pourquoi les responsables se murent dans un silence scandaleux au moment où la politique générale du pays tend vers une rationalisation des dépenses publiques et une lutte sans merci contre le gaspillage ?, Beaucoup de questions taraudent l’esprit des riverains sans que personne n’ose descendre dans l’arène et prendre le taureau par les cornes afin d’honorer ses  engagements électoraux ou moraux pour les commis de l’état, ceci étant, les aberrations continuent de donner une image sale, hideuse et répugnante d’une ville qui dans un passé récent les « abbassi » se targuaient de nommer « p’tit Paris ».

Fouad. H

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