Le jardin public a pris feu.

Un départ de feu s’est déclaré au jardin public, en cet après-midi du vendredi 29 août 2014 vers 17h, l’incendie s’est déclaré du coté qui est situé en face de la piscine militaire, aux abords de la route carrossable du boulevard à double sens à quelques mètres de la grande entrée du jardin.

Si pour le moment on ignore encore l’origine de ce départ de feu, car il faut attendre les conclusions de l’enquête qui sera entamée par les services compétents dès la maitrise de la situation pour conclure à un départ criminel ou accidentel, mais les dégâts occasionnés par cet incendie auraient étaient plus importants et plus graves si ce n’est l’intervention rapide des services de sécurité de l’A.P.C chargés du gardiennage pour tenter de maitriser le feu et circonscrire sa propagation en attendant l’arrivée des sapeurs pompiers, c’est donc finalement trop de peur que de mal puisque seuls 2 petits palmiers ont été touchés par des flammes à faible potentiel de calcination tandis que deux parcelles de broussailles ont été totalement ravagées par le feu, les dégâts auraient été donc plus importants par cette journée de canicule si le feu n’a pas été circonscrit à temps par de braves hommes, on vient encore une fois de plus d’éviter le pire à notre ville en lui économisant cette seconde catastrophe écologique après celle des abattages criminels des arbres nobles de certains quartiers.

A vrai dire, le jardin public a toujours attiré notre attention au journal « des échos », ce sont au total plus de 4 articles qui ont été publiés dans ce sens et ce, afin de décrier son état d’abandon et sa descente en enfer par la fréquentation quotidienne de marginaux et de gens en mal de sensations délinquantes, le lieu qui autrefois était considéré comme un bijou, un poumon de la ville et un lieu de détente et de loisir pour les familles s’est malheureusement transformé en un lieu de beuverie et de débauche où l’insécurité règne de jour comme de soir, d’ailleurs plusieurs cas d’agression ont été signalés et enregistrés à l’intérieur de l’enceinte du jardin public. Ce dernier qui était jadis une fierté de la ville, ne l’est plus et ce depuis plusieurs années, ces derniers jours une lueur d’espoir est venue éclairer le bout du tunnel puisque une enveloppe financière conséquente fut dégagée pour réhabiliter le seul et unique poumon intra-muros de la ville or, selon l’avis des experts, il serait temps d’entamer les travaux de réhabilitation en procédant d’abord et surtout à l’établissement d’un arrêté de fermeture.