La victime s’est rendue au commissariat de police le plus proche de son lieu de résidence pour faire sa déclaration de vol et là, son téléphone portable sonna pour qu’une voix, celle du voleur, lui annonça sa vraie identité et lui expliqua pourquoi elle en est arrivée à faire une telle chose, ce grave dépassement du fils de l’ex dignitaire qui est sensé épargner l’égo et l’image de marque du statut de son père, ex haut responsable de la wilaya de Sidi-Bel-Abbés, a commis l’irréparable en défiant les lois de la républiques par des propos qui auraient été outrageant.
Pour le moment l’enquête suit son cours, même si quelques informations ont pu filtrer de cette mésaventure d’un profil inhabituel des faits divers, il semblerait qu’un autre entrepreneur aux initiales Y. A aurait sollicité les faveurs de ce fils indélicat pour intervenir auprès de son père afin qu’il puisse bénéficier d’un projet, en contre partie desquelles, un cadeau lui sera offert , qui n’est autre que cette Golf série 6 de haut de gamme, quelques jours plus tard, le fils du haut responsable aurait rendu le véhicule à Y.A pour lui réclamer à sa place l’équivalent en argent tout en gardant le double des clés.
Entre temps le dit véhicule fut vendu à la victime du larcin de Makkam Chahid, un entrepreneur de son état, impatient, le fils du dignitaire voyant la promesse de recevoir la somme d’argent promise tarder à venir, et que les pouvoirs de son père se sont envolés en éclat le temps d’un décret, il aurait décidé de passer à l’action pour récupérer « son bien » en volant la voiture d’une tierce personne innocente, qui s’est retrouvée plongée malgré elle dans une affaire qui sent le roussi, une affaire apparemment de règlement de compte suite à une transaction qui a mal tournée.
Cette affaire de faits divers aurait passée inaperçue si ce n’est le profil du mis en cause, un fils « riche » d’un père « riche et ex pluripotent », qui aurait pu épargner la réputation de son géniteur déjà mise à rude épreuve, par cet acte de banditisme qui ne devrait émaner que d’un voyou, mais ne dit-on pas : tel père, tel fils !
Fouad. H