A travers la traditionnelle conférence de presse, qui se tient avant le lancement de tout festival. Ainsi celui annonçant la 11 eme édition du Festival national de la chanson Raï, a eu lieu ce jeudi 14 Aout 2019, sous la présidence de son commissaire le chanteur de rai Bousmaha Mohamed, au niveau de la salle de cinéma « Amarnas » (ex Olympia), devant un nombre très astreint de représentants de médias. Une conférence, ou l’interlocuteur, annoncera le coup d’envoi, dans la soirée de jeudi.
Se présentait comme un fervent défenseur pour la tenue annuelle de ce supposé festival, qui n’a réellement l’allure que de soirée de chanson de rai avec très peux de tète de liste vedette L’on saura ainsi ton de la cérémonie d’ouverture sera donné par un groupe d’artistes, à l’instar de la troupe « Raïna Raï », Djamel Milano, Cheb Mahfoud, Mohamed El Abbassi, Cheb Hassan, Chebba Fati, Cheb Amine et Cheikh Naam, a-t-il souligné, Les autres soirées, verront une dominance de chanteur locaux, prévoyant la participation de plus de 30 artistes environ.
Il a été aisé aussi de remarquer, que le commissaire de ce festival, avait tendance à ne pas répondre aux questions génantes se rapportant au volet financier, en présentant comme à l’accoutumé le budget consacré à ce festival, une question importante, qui n’avait pas de réponse, comme si cela n’était pas nécessaire à divulguer en public. Une fois encore une manière à créer le doute.
Dans la globalité de son intervention, l’artiste Bousmaha Mohamed, rappellera que le festival national de la chanson Raï est organisé sous la l’égide du ministère de la Culture, en collaboration avec l’Office national des droits d’auteurs et droits voisins. Il dira que les préparatifs ont été entièrement parachevés, pour être au rendez-vous , et ce, en coordination avec l’Office national des droits d’auteurs et droits voisins (ONDA), pour assurer une meilleure gestion de cette manifestation qui se tiendra comme celles de’s deux années précédente à savoir à la maison de la culture « Kateb Yacine ».
Dans son intervention et tout en essayant à ménager le « loup et la chèvre », le commissaire du festival Bousmaha Mohamed, mi donneur de leçon pour les opposant aux festivals et défenseur de tous événements qui ont tendance à faire nourrir les artistes une fois l’année, a tenu à présenter l’événement comme festival, malgré que celui-ci ne se déroulerait pas en pleine nature comme auparavant et ce en raison de l’impossibilité de déplacer la scène et son matériel technique, dont l’installation est chiffré à 3 millions de dinars dira-t-il. Il évoquera l’impossibilité de comparaître avec le festival d’Oujda et les nombreux sponsors qu’il a. Il ajoutera que seuls les fonds débloqués par l’état ont permis
ce supposé festival, qui ne prend que la forme , qui en apparaît, à savoir celui de soirée musicale, concoctées, pour tenter de satisfaire un public, à la marge de celui dont les préoccupations sont beaucoup plus en direction d’autre créneaux sociaux, que celui de s’adoucir les mœurs.
L’événement sera marqué par la tenue d’une série de conférences et rencontres portant sur la musique et la chanson Raï tandis que la soirée de clôture se distinguera, au grand bonheur du public, par de jeunes chanteurs, issus des quatre coins du pays, a-t-il fait savoir.
Il est prévu, en marge de ces 05 journées de chant , l’organisation d’une conférence sur l’histoire du rai (musique et la chanson ) à la salle de Cinéma « Amarna »
Par K.Benkhelouf