Lors de son passage au forum de la presse organisé chaque début de semaine au siège de la wilaya de Sidi-Bel-Abbés, le directeur de l’agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (ANSEJ) est sorti de sa réserve pour dénoncer certaines pratiques qui n’encouragent en rien l’élan des pouvoirs publics et la politique de l’état pour aider et accompagner les jeunes pour monter leur propre projet, afin de lutter efficacement contre le chômage qui frappe de plein fouet cette frange de la société, c’est ainsi qu’il a déclaré que depuis cette mésaventure de l’année 2011, où l’agence a pu débusquer pas moins de 50 fraudeurs ayant falsifié des diplômes sensés émaner des centres de formation professionnelle et qui ont été différés devant la justice, son agence à pris la ferme décision de scruter minutieusement tous les diplômes déposés à son niveau par les demandeurs.
Le premier responsable de cette agence de wilaya, a tenu à clarifier que le rôle de l’ANSEJ se limite à donner ou non, son aval pour tel ou tel projet, à parapher le contrat avec les détenteurs de projets retenus et à aider aux démarches nécessaires pour accéder aux financements des projets et en aucun cas la responsabilité de l’ANSEJ ne se trouve engagée en ce qui concerne l’éventualité d’irrégularités ou de comportements douteux de la part de ceux qui sont sensés financer ces projets.
Sollicité pour donner un bilan de son agence, le directeur de l’ANSEJ de Sidi-Bel-Abbés a fait l’annonce que seul 8% des demandes émanent d’universitaires, une anomalie que ses services tentent de corriger afin d’atteindre la barre des 30%, et que durant l’année 2013, l’ANSEJ à donné son aval pour 737 projets touchant différents secteurs d’activité à l’exemple de l’agriculture, du transport, de l’industrie, de l’irrigation, de la construction et de l’artisanat, en attendant de préparer d’autres projets ayant relation directe avec la pêche (chambres froides, camions frigorifiques…etc.).
Fouad. H