Le centre de Gambetta pour personnes âgées, serait-il occupé par des malades mentaux ???
Nous avons été informés par un ami journaliste de la radio locale, par un temps passé, de la présence de cas de malades mentaux au sein d’une population saine composant le groupe des personnes âgées du centre de Gambetta, à l’époque, nous avons pensé qu’il s’agissait d’une situation d’exception due à des cas de force majeure, quoique l’idée en elle-même est inimaginable pour la simple raison qu’un aliéné mental nécessite une prise en charge particulière, depuis la décision de son internement (par une autorité locale) jusqu’à la prise en charge médico-thérapeutique par des psychiatres en passant par le concours d’un personnel paramédical qualifié, car la vie d’un malade mental est incompatible avec une vie sociale normale.
Or, à en croire les choses révélées par une personne exerçant au sein de ce centre et qui a requis l’anonymat, la quasi-totalité des pensionnaires de ce centre affecté aux personnes âgées sont des gens dont l’état de santé mentale relève des prérogatives du ministère de la santé et des compétences des spécialistes en psychiatrie et non de la solidarité nationale et de la D.A.S (direction de l’action sociale), seuls quelques-uns répondent légalement aux critères d’éligibilité à leur maintien au sein de ce centre, quant aux restes, ce sont des malades mentaux qui ont été ramenés et mis dans ce centre d’une manière anarchique, causant d’énormes torts au bien fondé de cette structure et exposant le reste de la communauté aux dangers éventuels émanant de gens ayant perdu le sens du rationnel.
La dite personne a tenu à nous faire savoir que depuis l’incendie qui a ravagé le pavillon de l’ex service de psychiatrie du CHU Hassani Abdelkader, beaucoup d’aliénés mentaux, dont certains sont considérés comme agressifs, se sont retrouvés dans la rue livrés à eux-mêmes, sans aucune assistance médicale et quand ces personnes sont immobilisées par les services concernés pour un quelconque fait, elles sont conduites automatiquement vers notre centre sis à Gambetta et là, nous ne pouvons les refuser par devoir d’assistance vu qu’aucune autre structure n’existe pour les accueillir.
Aujourd’hui devant l’incohérence et le chevauchement dans les prérogatives des uns et des autres, le ministère de la santé par ses structures et son devoir, tourne le dos à une frange de la société constituée d’Algériens et d’Algériennes qui le temps d’un déclic sont passés de l’autre coté de la barrière, le ministère de la solidarité nationale et de la famille, se retrouve emporté dans une action qui n’est pas la sienne, interner des malades mentaux dans un centre qui n’a jamais été aménagé pour les besoins de personnes nécessitant une prise en charge médicale spécialisée assidue et à long terme, un encadrement du personnel affecté et formé pour la cause est une grave erreur (pour ne pas dire que c’est une non assistance à des personnes en danger), ceci dit, en attendant que la situation au niveau de ce centre va connaitre un dénouement heureux, il serait préférable d’ôter du fronton de l’entrée principale de ce centre cet écriteau qui désigne faussement une activité qui n’existe plus.
Fouad. H