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Le calvaire des habitants du quartier « Emir Abdelkader », face aux débordements des eaux usées

 

Durant plus de 35 ans les citoyens du quartier  populaire  Emir Abdelkader, vivent la peur au ventre, en raison des continuels débordements, que l’état défectueux de leur réseau d’eaux usées occasionne, dans  la cité Emir Abdelkader,  particulièrement lorsque le climat se gâte L’intensité de ces eaux refoulées par le réseau d’assainissement défectueux est telle, que les rejets polluants et nauséabonds s’infiltrent aisément dans plusieurs maisons défavorisées de ce quartier dont  les conséquences sont dramatiques. L’ensemble des bouches d’égout et des regards,  débordent au niveau des rues, qui logent plus de 200 habitants et reçoivent journellement un grand mouvement de diverses populations,

Aux dires de certains riverains, les services de l’APC, ne sont jamais là pour nettoyer les rues inondées par ce réseau d’évacuation défectueux. Et une fois de plus, nos collectivités locales, s’illustrent par leur irresponsabilité, en ne prenant pas la peine de nettoyer les avaloirs et d’entreprendre les travaux de voirie indispensables, pour éviter tout risque de débordement, ou plusieurs habitations ont subi d’importantes infiltrations en matière fécales.

Ces citoyens n’ont pas cachés leur colère devant, l’accumulation des dégâts physiques et matériels causés durant ces dernières années, sans que les services communaux ou de wilaya ne réagissent afin d’éloigner le danger de la pollution devenue le quotidien de ce quartier. .
Les retards constatés dans l’intervention et le manque d’entretien des réseaux d’assainissement ne font qu’exaspérer, la colère des habitants, qui furent contraint d’approcher les services de l’ONA, qui les ont fait remballer par  les principaux responsables.

Faute d’entretien périodique, le réseau d’assainissement des eaux usées, est obstruées, dans divers endroits et particulièrement au niveau de la rue Kadi Said. Ces canaux défectueux,  accumulent les eaux usées, qui lorsqu’elles augmentent de volume, envahissent  les autres artères du quartier Emir Abdelkader, (les rues du Soudan, kadi Said, Mustapha Khider,  Sekkal Chaib, Ali ben Ali Taleb etc) et débordent. Ces eaux de rebut,  qui se déversent à ciel ouvert, pénètre dans les maisons en  y dégageant, depuis  plus de 35 ans, des  odeurs, polluantes, nauséabondes et permanentes, devenues propre à la désolation de ce quartier..

Compte tenu de l’existence d’un réseau d’ancienne canalisation au diamètre  réduit, datant de l’ère coloniale, ces eaux usées, noirâtres rejetés par les bouches d’égouts, les regards  de ses  canalisations défectueuses, se mélangent à l’eau potable, au niveau des nombreuses fuites, jamais réparée. Ces accidents de cross-connexion (mélange eaux usées et eau potable) qui, ont été signalés à l’EPEOR, ONA et Sces d’Hygiène, sans que des suites définitives soient données- L’APC  répond à la restriction de la consommation d’eau potable de temps à autre, avec la distribution d’eau par citerne, pour calmer les besoins.

Alors que l’inquiétude exige une urgence et de l’attention, pour éviter ces dégâts, les citoyens assistent désespérés à une indifférence émise par les responsables, qui sont chargés de l’entretien des réseaux d’assainissement. Leur intervention  qui est vivement attendue pour effectuer les réparations nécessaires, semble être le dernier des soucis.

Un citoyen, nous avancera, que sans donner des chiffres exacts, il a connaissance de certaines incidences isolées de maladies causées  probablement par la contamination microbienne de l’approvisionnement de cette eau prétendue être potable, qui coule dans les robinets

Les habitants, qui ont adressé des doléances aux autorités concernées pour solliciter une intervention rapide à ce sujet, ont par ailleurs déploré la mauvaise gestion du réseau d’assainissement et relevé l’incompétence des agents chargés d’entreprendre les travaux. Mais il serait bon que ces services de l’hygiène trouvent le temps de venir voir lorsque, il y a pluie, pour recenser les endroits, couvert d’immondices,  au noir « funeste et funèbre »

Par K.Benkhelouf

 

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