Le 8 mai 45, un génocide qui n’est pas fait pour être oublié.
Mai 1945, la Seconde Guerre mondiale vit ses derniers soubresauts. Au moment où le monde occidental fêtait sa victoire sur le fascisme et le nazisme, en Algérie, l’armée française, au lieu de tenir sa promesse faite aux Algériens de leur accorder leur indépendance, redouble de férocité.
Des massacres sont perpétrés dans les villes de Sétif, Guelma et Kherrata et dans d’autres régions du pays aussi, ce génocide fut le signal du déclenchement de la Révolution nationale et le début de la fin de l’occupation française en Algérie et un tournant décisif pour le déclenchement de la Révolution du 1er Novembre 54.
45.000 civils Algériens désarmés furent assassinés de sang froid le long de ces fatidiques 10 jours, l’autorité coloniale de l’époque voulait frapper fort pour mettre fin une fois pour toute, aux intentions des autochtones de revendiquer l’indépendance et par la même, dissuader les Algériens de tenter une révolte.
Kateb Yacine avait décrit cette hécatombe de la manière qui alla donner 9 ans plus tard les raisons de déclenchement de la plus grande révolution du siècle, « C’est en 1945 que mon humanitarisme fut confronté pour la première fois au plus atroce des spectacles. J’avais vingt ans. Le choc que je ressentis devant l’impitoyable boucherie qui provoqua la mort de plusieurs milliers de musulmans, je ne l’ai jamais oublié. Là se cimente mon nationalisme.»
Gloire à tous nos Martyrs et que vive l’Algérie, libre et indépendante.
Fouad. H