L’association « Mosquée echouhada » veut réveiller les consciences
La visite de la directrice de l’éducation accompagnée du président de l’association « mosquée echouhada» au niveau de l’école primaire Aicha Oum Mouminine ex (Carnot) de Sidi Bel Abbés vient de surprendre les parents d’élèves, trahis par une rumeur qui plane autour de l’établissement faisant croire les raisons de cette visite , qu’un projet d’aménagement des classes serait lancé incessamment, de crainte le transfert de leurs enfants vers d’autres établissements proches.
Dans ce sens une pétition adressée à madame la directrice de l’éducation, en date du 25 septembre 2016, portant plus de 110 signataires résumant les préoccupations des parents d’élèves sur la sécurité et la prise en charge en matière sanitaire de leurs enfants. Ont été saisi par une information déplacée s’agissant d’une affectation d’un bien public à un entrepreneur privé aux initiales H.M. en absence d’une autorisation voire illégalement dans le but d’aménager quatre salles aux profits des enfants atteints de troubles d’autisme . La constitution algérienne garantie le droit à l’enseignement pour tous.
Notre journal s’est rapproché de la directrice de l’éducation ainsi que l’entrepreneur en question, pour que lumière soit faite sur ce sujet, qui d’avance semble ou plutôt demeure infondée.
Il s’agit des salles de classes isolées de la première école de filles construite en 1879 sur des murs porteurs couvert par une toiture qui risque à tout moment de s’effondrer ces salles abandonnées dans un état de vétusté, dégradées présentent une menace , s’il y a lieu d’une expertise de l’état de la toiture probablement appelés à la démolition. à noter que la personne aux initiales H.M. s’est présenté en qualité de président de l’association « mosquée echouhada » activant en collaboration avec l’association des autistes de Sidi Bel Abbés dans le cadre du bénévolat.
Le sujet le plus inquiétant dans cet établissement est celui de l’état des toilettes tout juste à proximité se trouve la bâche à eau un danger en matière de santé pour ces élèves qui n’a aucunement inquiété les signataires ainsi que pour la cour qui présente de dénivellement pouvant à tout moment provoquer des accidents .
Selon les déclarations des deux parties citées qu’il n’y a jamais eu lieu d’une telle décision prise anarchiquement par les autorités prévoyant l’engagement des travaux durant la scolarisation aux risques de la sécurité des élèves.
L’école Affane Fatima a déjà pris de l’avance mettant à disposition des enfants atteints de l’autisme une classe spécialisée.
S’agissant d’un travail servant l’intérêt de société, les décisions prises par les autorités de la wilaya mettant dans une disposition d’esprit conforme aux circonstances, en harmonie, en accord avec l’attitude ou les opinions d’autrui doivent apprendre à connaitre que nul n’est à l’abri !
O.Rayan