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L’Arabie saoudite dans l’œil du cyclone : un régime confronté à ses opposants.

Le roi Abdallah d’Arabie saoudite a nommé lundi le prince Mohammed ben Nayef, à la pointe de la lutte contre Al-Qaïda, comme ministre de l’Intérieur, en remplacement du prince Ahmed ben Abdel Aziz, selon un décret royal.

Entre 2002 et 2004, les attentats des membres d’Al-Qaïda avaient ébranlé le royaume. Puis cette nébuleuse, dans une volonté de revanche, avait fomenté un complot le visant, c’était en Aout 2008, le prince Mohamed Benaif a survécu à cet attentat mené par une kamikaze venue du Yémen, qui avait réussi à l’approcher et à faire exploser un suppositoire contenant un explosif dissimulé dans ses sous vêtements.

Aujourd’hui, l’Arabie saoudite est confrontée à plusieurs menaces, d’abord à celle interne alimentée par la contestation de la communauté chiite à l’est du royaume à EL KATIF, à laquelle il faut ajouter la menace nourrie par des groupes d’Al Qaida qui se baladent entre le royaume et le Yémen pays voisin.

Il y a quelques jours, un attentat au camion citerne piégé avait fait à Riyad, 14 morts et 60 blessés, ce lundi même, deux gardes des frontières ont été tués par des membres d’Al Qaida aux frontières avec le Yémen, un crime qui vient s’ajouter à la longue liste des gardes des frontières tués par les terroristes.

Actuellement le royaume est également exposé à une autre menace, directement liée à la position affichée par l’Arabie saoudite au régime Syrien et à ses alliés chiites iraniens et Libanais.

Aujourd’hui personne ne connait avec précision le nombre de victimes tombées sous les balles assassines de la police saoudienne formée par les états unis, car la tuerie se déroule à huit clos.

Le silence des alliés de ce royaume à savoir les USA, l’Europe et de leurs médias sur ces crimes est ahurissant, leur complicité avec ce régime d’un autre âge est totale, car si richesse pétrolière il y en a , son rôle de défenseur des intérêts pétroliers font de cet état un ami des occidents, un ami protégé par une base américaine à Dahrane dans le sud du pays, le fief même de la révolte actuelle, pour qui, il est difficile d’affronter dans ces conditions.

L’Arabie saoudite reste de ce fait l’un des régimes le mieux protégé au monde.

Il est évident qu’après tout ca, ce royaume se retrouve aujourd’hui confronté à ses propres dissensions alimentées par une lutte insidieuse de leadership, auxquelles il faut faire face, et des bouleversements géopolitiques car celui qui décide de jouer avec le feu doit d’abord apprendre à le maitriser.

 

Fouad.H

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