11 novembre 2024

L’ANSEJ et la CNAC sont instruits pour permettre le financement de micro entreprises dans la gestion des déchets ménagers, de la récupération et la transformation.

Selon les déclarations du directeur de la politique  environnementale et urbaine au ministère de l’environnement et de l’aménagement du territoire de la ville, Tahar TOLBA, il existe un programme de création de 120 centres d’enfouissement technique et 140 décharges contrôlées à l’échelle nationale.



L’Algerie produit annuellement l’équivalent de 10 millions de tonnes en dechet menager et à l’horizon 2020 plus de 17 millions de tonnes, au jour d’aujourd’hui seuls 2% des déchets valorisants tels le plastic, le papier et le verre sont récupérés à la source, soit un manque à gagner pour les collectivités locales qui est évalué à 2 milliard de DA par an.

C’est pourquoi le ministère de l’environnement a incité l’ANSEJ et la CNAC à promouvoir l’investissement des jeunes dans le créneau porteur de la récupération de la transformation et de la gestion des déchets ménagers.


Le gouvernement lors de son premier conseil interministériel consacré à l’environnement à décide de doter les trois mégapoles du pays à savoir Alger, Oran et Annaba d’incinérateurs de taille moyenne d’une valeur de 150 à 200 millions d’euros l’unité.
Selon le nouveau code communal et la loi organique 01-29 de 2001, la gestion des déchets relève des prérogatives du premier magistrat de la commune à savoir le maire, cette gestion doit être considérée comme une science et donc une profession qui doit être la plus rationnelle possible.


Les Walis ont demandé lors de leur dernière réunion avec le ministre de l’intérieur à ce que le gouvernement mette en œuvre des schémas directeurs afin de définir les moyens et les recettes financières nécessaires à cette gestion.


Il faut savoir que le comportement incivique de la population coûte cher à la collectivité locale, c’est ainsi que lorsque l’état investi 1DA en matériel il doit en contre parti investir 10DA en terme de communication, de sensibilisation et de changement de comportement.


La politique gouvernementale de nettoiement des villes Algériennes n’est pas conjoncturelle mais bien au contraire, elle s’inscrit dans la durée, c’est donc une opération menée grandement par le ministère de l’environnement et pour laquelle 120.000 personnes sont mobilisées afin de la faire réussir.

Fouad.H

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