L’annexe de Sidi ali Benyoub « Bordj Djaafar » (ex Méllinet) ou une population de Jeune, souffre dans le marasme de la malvie imposée
K.Benkhlouf
Alors que nous quittions Sidi Ali Benyoub, après une mission infructueuse, nous nous sommes rendu compte que cette commune méritait d’être revisitée dans les prochain jours , à cause d’un étrange silence qui surprend, nous laissant douter de l’existence réel de fantômes qu’un passé semblent avoir trôné. A quelques kilomètres de cette localité en allant sur Sidi bel abbès, nous ne pouvions nous empêcher de faire un arrêt dans la commune de Méllinetqui lui est une annexe de Sidi Ali Benyoub avec une population de plus de 7000 habitants. Une petite bourgade qui surprenante, par une blancheur qui sévit de partout. Habitations, murs, verdures sont peint de cette couleur poussiéreuse, qui est devenue, partie prenante du décor. Une atmosphère poussiéreuse permanente, est rentré non seulement à l’intérieur des maisons, mais se mange et encore plus a logé dans la majorité des voies respiratoires de la population.
Un village occupé par une population qui surpasse le nombre de 7000 habitant selon notre source d’information, qui nous rappelle, le seul nombre de 4000 inscrit au vote, avec un chiffre égal d’une population vivant dans l’insatisfaction, pour le marasme crée dans le cadre de vie qui est sans aucun doute, parmi l’un des plus inquiétant de la wilaya et ce de par son nombre de 75% de jeunes qui sont dans en grande partie dans le chômage.
Un village qui progressivement se meure, qui ne possède pas de douches ou un bain maure, un village qui semble pour des raisons inconnus, ne pas mériter de bénéficier de l’arrivé du gaz de ville, Un village qui rappelle l’horreur de par ses artères qui n’ont pas encore connus la joie de l’indépendance et de la propreté que procure le bitumage. Des passages à niveau extrêmement dangereux sans barrière etc etc.
Toute une jeunesse qui dans ce « café des chômeurs », nous a entourée pour se confier à quelqu’un qui les écouterait, et ce pour nous dire que, seul les grands patrons de carrière étaient, des algériens. Car cette image de voire un patron de carrière installer dans l’oued, ,une machine pour laver le sable alors que cet Oued était une source de vie pour la commune et avec le temps, l’oued est devenu argileux ,le polluant progressivement dans son prolongement alors que cette eau servait à l’arrosage et au breuvage.
Il est à signaler, l’atrocité de la dégradation de l’environnement à la grande connaissance des autorités dont celle de l’environnement. Cet Oued était remplit de sources, et l’arrivé de la machine laveuse de sable que les patrons de la région ont imposés pour s’enrichir d’avantage, en lavant le sable et en polluant l’eau. Il on obturé les bouches des sources et de la sorte ont diminués l’apport en eau. L’oued qui est devenu argileux a tué la vie qui constituait en lui et grâce à lui la Faune et la Flore.
Les poissons qui n’arrivaient plus à se reconstituer, mourraient progressivement, les grenouilles et leur croassement n’existent plus .Il semblerait que la maladie de la langue bleue dont très souvent est atteint le cheptel est dut à la consommation de ce breuvage devenue impropre. La verdure en générale et celle qui prolonge les berges de l’Oued se meure. Les oiseaux tels que les chardonnerets et autres, ont disparu du paysage en raison des continuelles explosions des carrières de gravier. Ces dernières ont fissurées les murs et cassés le vitrage des maisons. Des habitations qui ont appris à trembler de peur d’être démolis totalement
Les jeunes, souffrent en premiers lieux pour leur village qui se dégrade au fur et à mesure. Ils assistent impuissant devant leur maladie et celle des leurs qui est devenue chronique, Ils souffrent de l’inexistence d’infrastructures productrice pourvoyeuse d’emplois. Ils souffrent de ne pouvoir travailler dans ces carrières de ces patrons, qui les sanctionnent inéquitablement, pour les légitimes manifestations ,qu’il font malgré eux et qu’ils continueraient de faire, parce qu’il ne s’agit que de contestation contre l’arbitraire. « Nous faisons malgré nous deux à trois manifestations par mois, mais le dictats des patrons de carrières est une force que personne ne solutionne ». Me dira un jeune les larmes aux yeux
Ces contestations pourraient ne pas exister, si l’arbitraire était absent. Les autorités de wilayas, qui tentent d’apaiser ces impulsions, n’apportent pas de solutions aux problèmes. Il viennent, promettent et repartent !. Au lieu de soulager ces inquiétudes, qui au fur et à mesure prennent, des formes non maitrisables, « les Barons des carrières » ripostent en recrutant, des travailleurs d’autres régions, pour sanctionner l’abus de cette jeunesse opprimée. Une jeunesse qui n’a pas d’autre pays que leur village. Ce comportement est arbitraire et Il sera alors trop tard, un jour, si rien n’est fait. La force de l’argent étant monstrueuse, doit comprendre que ces jeunes sont leurs enfants, et qu’il y a un « dieu s’ils croient en dieu ».