Une fois de plus une grande inquiétude plane autour du gouvernement Sellal malgré l’initiative engagée dans le but d’apaiser les esprits , la première décision prise par le mouvement qui a touché les corps de certains walis un remaniement insuffisant dans son orchestre ,malgré cela le problème demeure sans qu’aucune intention ni priorité pour les demandeurs d’emploi n’a été prise en considération , la tension demeure et persiste suite aux graves incidents qu’a connu la région du sud plus précisément ceux d’Ouargla qui connait depuis plusieurs jours un mouvement de contestations des jeunes chômeurs revendiquant leur droit garanti par la constitution à un emploi et au respect de leur dignité.
La visite du chef du Gouvernement dans cette wilaya a été inscrite dans le but du lancement en urgence un riche programme de développement à travers les divers secteurs installés où affectés pour des différentes réalisations rentrant dans le cadre du déploiement du programme gouvernemental en engageant un budget d’une grande importance sans tenir compte de la situation des jeunes chômeurs de la région confrontés à des situations socio-économiques qui exigent un emploi.
Ces jeunes soumis à la rudesse et à la souffrance d’un chômage qui n’a que trop duré, pensent que l’opportunité d’emploi ne bénéficie aucunement à eux mais bien à d’autres privilégiés parachutés d’autres wilayas, mais surtout l’agence nationale de l’emploi (A.N.E.M) qui a été à l’origine de cette effervescence laissant trainer des jeunes chômeurs traités par le chef du gouvernement de «cherdima» un mot déplaisant un geste provocateur du genre de « karcher Sarkozien », à organiser une marche (el melliounia) le 14 de ce mois de mars, appelant tous les jeunes sans emploi à manifester pacifiquement pour l’unique raison d’exiger le départ du premier ministre Sellal.
Des contradictions juridiques ont fait profiter bon nombre d’agences prestataires de services à abuser et à faire d’énormes profits sur le dos des recrutés et au détriment des jeunes censés être les premiers à en bénéficier, une situation dont les conséquences auraient mis le feu aux poudres.
Selon les déclarations de jeunes chômeurs, le directeur de l’emploi leur avait dit que le problème du chômage devrait se régler incessamment, sous huitaine faute de quoi une grande marche sera programmée de Ouargla jusqu’à la capitale.
Pourquoi disaient-ils, que l’A.N.E.M n’a pas réagit dans le fourbi de ces agences concurrentes déloyalement ? Ou mieux encore jouissant de ces pratiques frauduleuses, inadéquates sans avoir au préalable saisi la tutelle, la connivence indirecte de cette bureaucratie qui ne cesse de gangréner une situation de gestion que la société civile qualifie de bureaucrate, les fouteurs de troubles ce sont eux et l’avenir vous le dira !
Cette responsabilité départagée nous a permis d’effectuer un reportage audio dans les couloirs de l’ANEM de Sidi-Bel Abbes afin de comprendre un peu plus les rouages d’une agence qui ne cesse de faire jaser tous ceux auprès de laquelle se sont fait inscrits pour certains depuis de longues années.
Abbes .O