L’affaire Macta : les dessous d’une affaire qui a fait tomber des têtes.
Le Wali qui a initié ces travaux en invitant in extremis l’ancienne assemblée communale afin de délibérer sur un engagement fantôme au départ sans aucune fiche technique ni plan d’étude sur la base d’un ordre verbal ( voir article « le dernier baroud du déshonneur » ) cette assemblée extraordinaire s’est vue contrainte d’accorder un simulacre de projet pondu à la pénombre d’une manière dystocique malgré des faits non convainquant, par une majorité des élus donnant lieu à un montage financier estimé à 4 milliards de centimes au profit de cette opération intitulée « Aménagement de la MACTA », or au milieu de ces travaux, le désormais ex Wali, Monsieur Fahim Yahia a été mis fin à ses fonctions, celui qui va lui succéder en occurrence Monsieur Hattab Mohamed ex secrétaire général de la wilaya d’Alger et heureux promu par décret présidentiel au poste de Wali de Sidi-Bel-Abbés va se heurter entre autre au problème de cet aménagement dit de la Macta qui faut-il le rappeler demeure une action tant décriée par les citoyens soucieux de l’image de marque de leur ville et bien évidemment celle de leur Macta.
Pour comprendre les péripéties de cette affaire qui a fait couler beaucoup d’encre, on s’est déplacé sur les lieux pour prendre matière (photographique) à notre billet et à notre grande et heureuse surprise, les acteurs de l’exécution de ces travaux ainsi que le président du comité de quartier de la zone de la Macta en occurrence Monsieur Fizzazi étaient tous présent au milieu d’un chantier à ciel ouvert des plus désordonné en dépit d’un vent violent, ils trimaient bon gré mal gré afin de faire avancer les travaux d’aménagement et être au RDV qui ne sera qu’hypothétique.
Pour l’historique de ces travaux, il est à signaler que le marché de l’aménagement des trottoirs a été attribué à l’entreprise de l’association des sourds et muets de la ville de Sidi-Bel-Abbés, qui se trouve actuellement en litige avec L’APC pour cause de travaux non conformes, le représentant de la société civile à bien voulu nous accompagner pour nous montrer les défauts constatés qui se résument en un pavé de très mauvaise qualité est d’un travail de pose des plus médiocre, de quoi faire dire à notre interlocuteur, « où était le chargé du contrôle et du suivi ? Pourquoi ce gaspillage d’argent et de temps ? Qui devra payer les frais de cette médiocrité ? », un peu plus loin, le constat est amer, des allées inachevées, des ouvertures dans le tas qui ressemblent à des futures rues, des matériaux entreposés à l’emporte pièce, des palettes de pavés dangereusement posées à même le bitume des voies carrossables, aucun grillage d’isolement et de sécurité n’a été prévu depuis le début des travaux et jusqu’à ce jour, un choix d’arbres à planter qui ne serait pas le meilleur, une qualité de terre choisie pour remplir les bacs à fleurs et les carrés de jardin qui serait inappropriée et la liste reste encore longue.
Aujourd’hui et après que le mal est fait et qui à son tour a fait tomber des têtes, voila comme par enchantement et à quelques jours de l’installation du nouveau Wali, une rencontre sur le terrain à eu à rassembler les autorités locales, le chef de Daïra et les représentants de l’assemblée communale avec la société civile pour prendre l’avis de tout le monde est ce afin de trouver les solutions adéquates et rapides pour accélérer le rythme des travaux et améliorer leur qualité, reste que la société civile a insisté sur la nécessité de maintenir la création d’un jet d’eau, une idée initialement retenue par les décideurs mais faute de liquidité, L’APC a renoncé à le financer, comme il a été proposé (une autre idée de la société civile) de mettre à la disposition de la population des toilettes publiques qui seront bâties du coté des crèmeries.
Néanmoins, lors de l’interview qui nous a été accordée par Monsieur Fizzazi, président de comité de quartier de la Macta et que nous vous conseillons de bien l’écouter, beaucoup de choses ont été dites concernant ce qui est communément connu maintenant des riverains de la Mékkera, de «l’affaire Macta ».
To be continued……
Fouad. H