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L’acteur Hazim de «Bila Houdoud», gravement malade et hospitalisé lance un SOS : l’agitateur de la culture Algérienne marginalisé et jeté aux oubliettes.

72993_465243450205858_1569504887_nLe célèbre et populaire acteur de la série télévisée « Bila Houdoud », Hazim Mohamed, est dans un état de santé jugé critique, il fut évacué en urgence ces derniers jours au CHU Hassani Abdelkader de Sidi-Bel-Abbès pour une prise en charge thérapeutique et des soins intensifs vu la dégradation subite de son état à cause d’une pathologie cardio-pulmonaire chronique.

Il dira à ce propos « je suis venu à l’hôpital pour espérer une prise en charge spécialisée, or il se trouve que j’ai été informé par le corps médical que mon cas ne relève pas de leurs compétences et qu’il fallait voir ailleurs ».

Il est actuellement hospitalisé au service de pneumologie à Oran, dans un état jugé médiocre même si pour le moment son pronostic vital n’est pas en jeu.

Démuni (comme beaucoup d’autres artistes Algériens), il est dans l’incapacité financière de pouvoir subvenir aux besoins urgents d’achat de médicaments nécessaires prescrits par ses thérapeutes (qui sont le plus souvent très chers) ou d’entreprendre des bilans d’analyse lourds et vitaux en de pareilles pathologies, il vient de lancer un SOS à travers la télévision nationale et la radio locale de Sidi-Bel-Abbès dans l’espoir de trouver des âmes charitables et mécènes pouvant l’aider pour une prise en charge à Alger voire en France où les soins prodigués et la connaissance médicale sont plus performants car sa maladie est arrivée à un stade qualifié de compliqué et donc critique.

Mohamed Hazim, un natif de Mascara, acteur et artiste confirmé avait élu domicile à la ville de Sidi-Bel-Abbès (à la cité Bremer) depuis plus de 20 ans, âgé de 61ans, marié à une comédienne qui joue souvent avec lui dans ses sketchs, est aujourd’hui grabataire et dans le grand besoin, un triste sort qu’aura connu ce joyau qui a égayé agréablement nos soirées ramadhanesques et pour qui, le staff rédactionnel du journal « les échos de Sidi-Bel-Abbès » compati à sa douleur dans ses moments difficiles et lui souhaite un prompt rétablissement toute en restant mobilisé pour lui servir de support médiatique pour son appel de détresse et son combat.

Encore une fois de plus, un autre agitateur et homme de la culture nationale se trouve pris au piège des aléas de la vie et de la santé sans qu’aucune aide de la tutelle ne lui soit accordée, au moment où des sommes colossales soient octroyées à des activités culturelles médiocres, quant au statut de l’artiste tant réclamé par la corporation et pour lequel beaucoup d’encres a coulé et beaucoup de promesses (hypocrites) sont restées lettres mortes, il aurait pu maintenant servir à Hazim (et beaucoup d’autres avant lui) de levier pour revendiquer légitimement son droit élémentaire à une prise en charge thérapeutique qui soit à la hauteur (sinon plus) de la gravité de sa maladie.

Mohamed Hazim, et depuis jadis, n’est plus la propriété de sa personne ou de sa famille, il est désormais la propriété morale, physique, matériel et immatériel de nous tous, de l’Algérie toute entière y compris le Ministère de la culture qui continue à se murer dans un silence hypocrite, scandaleux et honteux mais aussi quelque part la propriété honorable de notre wilaya et celle de notre Wali.

N’attendons pas jusqu’à ce que Hazim (b3id chare a3lih) passe à trépas pour venir après assister à son enterrement avec des larmes de crocodile aux yeux et déplier un chiffon de narration  pour lister et reconnaitre ses vertus, exploits, sacrifices, talents et sa grandeur lors d’un (non souhaité) discours funèbre.

Ne dit-on pas chez-nous : « mine kane haye, kane mechteg tamra, mine matte, 3algouleh 3ardjoune ».

 

A bon entendeur salut….

 

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