La wilaya d’Oran recèle quatre zones humides classées à l’échelle mondiale au titre de la convention Ramsar
Chaque année au mois de janvier, l’ensemble des zones humides de la wilaya d’Oran (baies, estuaires, zones humides littorales, plaines alluviales, fleuves, plans d’eau, marais, deltas et carrières en eau) sont arpentés par des observateurs qui dénombrent l’ensemble des oiseaux d’eau: c’est le comptage international d’oiseaux d’eau.
Dans ce cadre, la Conservation des forêts a lancé, il y a quelques jours, la campagne de dénombrement annuelle des oiseaux migrateurs. A Oran, la pollution et les changements climatiques menacent réellement les zones humides et les oiseaux migrateurs.
Cette saison, une baisse du nombre d’oiseaux d’eau migrateurs dans les zones humides de la wilaya est constatée, notamment au niveau du Lac Tilamine, a indiqué l’association Chafiâ Allah d’ornithologie. Cette baisse est expliquée par les conditions climatiques défavorables lors de la saison de migration au niveau des plans d’eau, actuellement presque à sec à cause de l’absence de pluviométrie depuis septembre, a-t-on fait savoir de même source. Trouvant habituellement refuge dans ces lacs, les oiseaux migrateurs ont finalement préféré d’autres régions.
La wilaya d’Oran recèle quatre zones humides classées à l’échelle mondiale au titre de la convention Ramsar, que sont la Grande Sebkha, El Mactaa s’étalant sur les wilayas de Mascara et Mostaganem, les Salines d’Arzew et lac Tilamine et quatre autres classées à l’échelle nationale (Dhayet Oum Ghellaz, Dhayet El Bagra, DhayetMorsli et Lac Sidi Chahmi.
Pour rappel, la journée mondiale des zones humides est célébrée annuellement tous les 2 février de chaque année, depuis 1997, et est consacrée à la sensibilisation des citoyens à la protection des zones humides conformément à la convention de Ramsar en Iran, signée par 157 pays dont l’Algérie
A.Abbas
Publié le 23 Jan 2023 source H