La visite du Wali de Sidi-Bel-Abbès au mausolée du « wali » de Sidi-Bel-Abbès El Bouzidi.
Abbes.O
Nous avons eu l’occasion le 29 mars 2014 de retourner une fois de plus, sur les lieuxdu reportage que notre journalavait réalisé le mois de juin 2013 et consacré à une campagne de volontariat au cimetière de Sidi Bel Abbes, ce jour là, la curiosité nous a poussé à se rapprocher du mausolée de Bel-Abbès El Bouzidi, qui était occupé par le jeune DjendouliFils de Bouziane ancien gardien communal du cimetière et transformé en habitation suite à la démolition du logement de fonction attribué à son feu père et qui était situé à l’intérieur de l’enceinte du cimetière.
Après une longue attente qui aura durée 11 années, la chance a souri à cette petite famille et à son grand bonheur, elle a eu à recevoir l’autorité de wilayadevant le mausolée de Sidi-Bel-Abbès qui devant une telle situation a pris la décision de ne plus tolérer l’occupation de l’espace du mausolée à des fins d’habitation et d’ordonner d’attribuer au jeune occupant un lot à bâtir dans le cadre des bénéficiaires ruraux et ce, par respect à l’homme vénéré, dont le nom a été attribué au territoire qu’occupaitla tribu des « Ouled Brahim »appartenant aux « Béni Amer », qui à la mort de Bel-Abbès El Bouzidi en date de l’an 1780 ont pris la décision d’élever une « Koubba » répondant aux normes maraboutiques musulmanes, à l’aide de moyens qui étaient à leur disposition et qui furent rappelons-le, rudimentaires.
Par ailleurs, en l’an 1850, le dôme habituel (Koubba) fut remplacé par une toiture en tuile et ce, par les légionnaires sur instruction de Villetard de Prunière, notons cependant que cette action de remplacement était expliquée à l’époque par la nécessité de reconstruire la toiture suite à l’effondrement du dôme, cette ruse en fin de compte ne trouve d’explication que dans une stratégie politico-militaire visant à inclure le mausolée dans le patrimoine historique de la France coloniale car elle avait décidé de créer une ville en cet endroit du vaste territoire des « Ouled Brahim », or le mausolée de Sidi Bel Abbès est un patrimoine historique de culte religieuxmusulman avéré d’une part et est l’intitulé de la matrice de l’état civil Belabbésien d’autre part, qui serait probablement omis d’être porté sur l’état d’inventaire des diagnostics de réhabilitation et de restauration par les services du C.T.C et de la direction de l’urbanisme et de la construction (D.U.C) afin d’établir une fiche technique et ce, dans le cadre du vieux bâti.
Par ailleurs, il serait utile de rappeler que conformément aux lois et au code communaux, la gestion des cimetières de Moulay Abdelkader et de Sidi-Bel-Abbès relève des prérogatives de l’administration communale or, la constatation actuelle des lieux prouve qu’ils sont dans un état d’abandon et de délaissement flagrant, une situation pour laquelle n’ont cessé de dénoncer les multiples voix des riverains ainsi que celles de la société civile.
Nous avons voulu par ce simple écrit attirer l’attention des responsables locaux concernés sur l’urgence de prendre en charge ces lieux cités conformément aux lois et de ne plus les laisser livrés à eux-mêmes dans une indifférence totale et scandaleuse.